Delestrez : « Deux, trois matchs m’ont bien plu »

Sur le site officiel du Racing, l'entraîneur des U19 lensois dresse le bilan de son équipe sur la première partie de saison.

« La première partie de la saison se décline en deux temps. Le premier est satisfaisant sur le plan du contenu de jeu proposé, ainsi qu'au niveau du classement car nous avons enchaîné les victoires, et nous n’avons été battus qu’une seule fois. La deuxième période, de novembre à décembre, a été un peu moins bonne que la première, notamment sur le plan comptable, mais qui, et ça je l’ai souvent répété, sur le plan du contenu, n’a pas forcément été moins réussie que la première. Nous avons joué des équipes qui étaient de meilleures valeurs dans la seconde partie. Nous avons bénéficié de circonstances un peu moins favorables sur les matchs. Le seul point que je peux reprocher à mes joueurs, c’est que, lorsque l'on sent que ça ne tourne pas en notre faveur, il faut être capable de proposer d’autres atouts que le jeu, comme des valeurs défensives ou une meilleure réponse tactique par rapport à ce que propose l’adversaire. Vivre des étapes satisfaisantes où tu as l’impression de surfer sur une vague de réussite importante, fait partie de la formation. Peu importe ce que tu tentes, tu vas le réussir. Et puis il y a des périodes un peu moins fastes, un plus délicates, où il faut être le plus juste et le plus simple possible car, dans ce cas là, quand on tente quelque chose, ça ne réussit pas obligatoirement. » « Deux, trois matchs m’ont bien plu, mais surtout un en particulier : celui du Mans, à domicile. Nous avons joué contre une bonne équipe sur le plan du jeu. Nous avons su répondre par le jeu mais aussi par la force mentale car nous avons été menés 2-1 à la mi-temps. Nous avons su, dans la seconde période de ce match, renverser la tendance, proposer plus de jeu que l’adversaire, et mettre quatre buts. Ca reflète bien notre première partie de saison car, même si nous avons remporté ce match, nous avons aussi pris trois buts. Cela a été l'une de nos lacunes sur les quatorze premières rencontres : la non faculté à protéger nos buts, à les laisser inviolés. »