Garcia : « C'est tout sauf un tirage simple »

Alors que les trois divisions d'écart entre Lens et Sannois-Saint-Gratien pourraient amener le groupe lensois à prendre de haut leur adversaire, Jean-Louis Garcia confirme que ce n'est pas le cas et son expérience angevine tend à le mettre sur ses gardes.

Jean-Louis, par rapport à de possibles incertitudes concernant votre effectif, serez-vous amené à appeler des jeunes de la réserve en renfort pour le match de samedi ?
Non, je n'en aurai pas besoin. J'ai largement de quoi constituer mon groupe de seize avec les éléments du groupe pro. On va pouvoir aligner une équipe très compétitive... C'est fou comment une victoire peut changer la vie. Lors du point presse qui avait suivi notre mini stage du Touquet, je vous avais fait part de sentiments, de sensations agréables, et, même si je reste prudent en disant cela, notre début de semaine est vraiment très très intéressant, tant au niveau de l'investissement que dans la qualité du travail lors des séances. C'est assez rassurant. Comme je le dis souvent, cela ne nous garantit rien par rapport au match qui vient mais cela permet quand même de l'aborder avec de la confiance et un bon moral... On sait très bien qu'il faudra prendre ce match très au sérieux parce que c'est notre entrée dans cette compétition : la coupe de France, et que, sur un match, face à une CFA2, les valeurs sont nivelées. Et je suis bien placé pour le savoir puisque, sur les deux dernières saisons, j'ai rencontré, avec mes équipes, les deux révélations de la coupe de France. Il y a deux ans, j'ai été éliminé par Quevilly, qui a été jusqu'en demi-finales. Et l'an dernier, j'ai battu Chambéry qui était en quarts de finales après avoir éliminé trois « Ligue 1 ». Donc, jouer une CFA2, je sais ce que c'est. Et c'est tout sauf un tirage simple et aisé. Maintenant, à nous de faire ce qu'il faut pour marquer sur le terrain la différence hiérarchique existant entre les deux clubs. Et j'ai le sentiment que mon groupe y est déterminé, pas seulement parce que c'est la coupe de France, mais parce que j'ai le sentiment que l'on a vraiment envie d'enchaîner une deuxième victoire consécutive.

« Faire ce qu'il faut », cela consisterait en quoi ?
Souvent, ce qui démontre la détermination de l'équipe hiérarchiquement supérieure, c'est son investissement dans l'aspect défensif du jeu. C'est souvent dans l'aspect défensif que l'on se rend compte qu'une équipe montre un peu de suffisance ou, en tout cas, ne fait pas ce qu'il faut. On est moins rigoureux. On est moins discipliné. Le marquage est un peu plus lâche. Et c'est là que l'on se fait sanctionner contre des gens qui, ce jour-là, sont à cent-vingt pour cent de leur potentiel, et sont capables de se sublimer. Et là, si, sur les aspects concernant la tactique, la rigueur, la concentration et l'engagement, on y est, cela doit pouvoir bien se passer pour nous. On dit souvent que, sur un match de coupe, le « petit » est plus présent dans l'envie et la détermination. On doit faire en sorte que cela ne soit pas le cas. Nous, le staff, on été supervisé cette équipe comme on l'aurait fait pour une équipe de Ligue 2. On a préparé un montage vidéo pour les joueurs, comme pour une équipe de Ligue 2. Il y a eu une description du jeu de chaque joueur de cette équipe. Tout a été mis en œuvre pour qu'il n'y ait pas de mauvaise surprise. Après, bien entendu, la grande part du travail reviendra aux joueurs mais je saurais encore, jusqu'à samedi, les prévenir de la difficulté d'une telle rencontre si l'on ne faisait pas tout ce qu'il faut.

Source : rclens.fr

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