Sylvain Robert : « Si le Racing disparaît, le stade revient alors à la ville »

Alors que le RC Lens a signé un bail emphythéotique avec la ville de Lens, qui lui permet de disposer du stade Bollaert-Delelis jusqu'en 2052, Sylvain Robert souligne qu'en cas de disparition du club Sang et Or, le stade reviendra à la ville. Mais le maire de Lens espère bien que ce cas ne se produira pas (et non non plus !)

Monsieur le maire, le Racing ne va pas bien. Imaginons le pire, qu’il disparaisse. Sachant que la ville est propriétaire du stade, qu’en feriez-vous ?

« Il est facile d’imaginer le scénario le plus difficile mais on peut toujours espérer qu’il ne se produise pas. Si le Racing disparaît, le stade revient alors à la ville. Que pourrait-elle en faire sinon que de chercher quelqu’un qui pourrait reprendre le flambeau ? Il faut bien comprendre que le Racing, ce n’est pas seulement des joueurs professionnels mais aussi du personnel administratif, des éducateurs, de nombreux apprentis. Depuis deux ans, beaucoup de jeunes sont arrivés en équipe première, ce qui permet de se rendre compte de la qualité du centre de formation. Comme on le voit, si l’utilisation du stade pose question, il y a d’autres sujets à prendre en compte avant. Des exemples récents montrent les difficultés que peuvent rencontrer les villes quand leur club de football disparaît. A Grenoble et à Strasbourg, elles ont été importantes. A Strasbourg, la ville dépensait 30.000 euros pour que le Racing puisse jouer ses matches de CFA à la Meinau… »

Source : But! Lens