Ludovic Delporte : « Je rêvais déjà de jouer en Espagne »

Dans un dossier consacré à l'Espagne et au football ibérique, France Football interroge Ludovic Delporte, ancien Lensois entre 1998 et 2002, qui évoque sa carrière et son bonheur de jouer en Espagne.

Sa passion pour l'Espagne : « Je rêvais déjà de jouer en Espagne. Quand j’étais petit, je disais à mon père : « Je veux jouer au Barça. Un jour, papa, tu verras que je jouerai ay Nou Camp. » Bon, je n’ai pas eu l’honneur de porter le maillot du Barça, mais j’ai souvent visité le Nou Camp. J’ai réalisé ce rêve. » « Je suis du Nord, mais le football espagnol m’a vite attiré, nettement plus que tous les autres. A cette époque, le Barcelone de Cruyff était déjà une référence. Mes contacts avec l’Espagne se résumaient à des vacances en famille à Luchon, dans les Pyrénées, entrecoupées de visites dans les villages de l’autre côté de la frontière, et des cours au lycée en seconde langue. »

Son arrivée au Racing Ferrol en 2001 : « Nenad Grozdic, que j’avais côtoyé à Lens, a glissé mon nom aux dirigeants. »

Un avantage de Lens sur les clubs de Liga : « La Gaillette, un super centre d’entraînement. Ici j’ai fréquenté pas mal de vestiaires pas terrible.

 

Son expérience à Albacete : « J’y ai joué deux saisons, la dernière en Première Division. »

A Osasuna : « Je me suis éclaté. J’ai disputé une finale de Coupe, des tas de matchs excitants, des rencontres d’Europa League, et on s’est même qualifiés pour la Ligue des Champions. Les trois premières saisons, j’étais franchement au top ! Je ne pourrai jamais oublier ces cinq saisons fabuleuses en Navarre… Au bout du compte, j’ai vraiment savouré le fait d’être footballeur en Espagne. L’ambiance qui règne autour du ballon, c’est quelque chose de vraiment fort. Tout est décuplé, amplifié. Au bout de deux mois à Ferrol, je savais que c’était le pays du foot. On le vit intensément. Et quand on fait ce métier, c’est valorisant d’être connu, de signer des autographes, de poser avec les supporters, d’avoir des articles dans les journaux. » « Cet été, après un an sans taper dans le ballon à la suite de deux opérations aux jambes, j’ai suivi la préparation jusqu’au bout sans problème, mais l’entraîneur Camacho a finalement refusé de me garder. »

Le stade d’Osasuna et ses supporters : « Avec ses 21 000 places, El Sadar, le stade d’Osasuna, qui s’appelle désormais El Reino de Navarra, n’est pas très grand. Mais on avait l’avantage de jouer au minimum devant 17 000 personnes – même quand il gelait – qui faisaient un bruit d’enfer. »

Sur ses blessures à Osasuna : « J’aurais préféré être au milieu de mes coéquipiers mais un match dans les tribunes, c’est une fête. Les rencontres du Barça, du Real, les affiches qui opposent aux équipes de tête, j’essaie de ne pas les rater. Je regarde aussi la Ligue 1. Je ne tiens pas à comparer mais le spectacle est vraiment différent. Ici, il se passe toujours quelque chose de spécial. »

Son arrivée à Tarragone, depuis la fin de l'été 2010 : « Je n’ai pas trop de bol. Quand je suis arrivé, j’ai été victime d’une entorse de la cheville, puis d’une sérieuse blessure au tendon d’Achille, qui m’a arrêté quatre mois. »

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