Antoine Kombouaré : « Avranches, un adversaire redoutable »

Antoine-Kombouare-RC-Lens-10Sur le site officiel du RC Lens, Antoine Kombouaré évoque l'horaire inhabituel de la rencontre de Coupe de France face à Avranches et prend très au sérieux cette compétition qu'il affectionne. L'entraîneur lensois souligne également les qualités des adversaires et s'en méfient, vu le parcours des Avranchinais en Coupe et en CFA cette saison.

Cet horaire inhabituel n'est pas gênant ?
« Non. J'ai un principe : on fait les choses en fonction de l'agenda. Et puis surtout on ne se plaint pas, on travaille. On se met en situation : on a demandé aux joueurs de bien déjeuner le matin, entre 9h et 9h30 maximum. Et puis d'essayer de bien manger car il s'agit du seul repas. On sera au stade dès 10h30, pour jouer à midi. C'est tôt... mais on se prépare. »

On le dit à chaque fois mais il faudra se méfier de cette équipe qui est troisième de son groupe de CFA...
« On respecte tous nos adversaires. On sera bien sûr favori, face à un adversaire qui n'aura pas pris de vacances afin de faire tout ce qu'il faut pour nous attendre de pied ferme. C'est un adversaire redoutable, actuellement troisième de son championnat. Ils ont joué treize matchs : huit victoires, deux nuls et trois défaites, avec vingt-et-un buts inscrits pour seulement huit encaissés. En coupe, ils se sont qualifiés par deux fois assez facilement. C'est une équipe bien organisée, disciplinée, qui défend bien et qui est capable aussi de bien jouer. On les rencontre chez eux. Et puis il faudra aussi tenir compte des conditions climatiques et du terrain. Il y aura peut-être du vent, et la pelouse n'est pas très bonne... mais elle ne peut pas être pire que celle que nous avions face à Nesle... De toutes façons, il faudra répondre présent dans les duels, s'imposer... Et puis essayer de jouer malgré ces conditions difficiles... »

Quelle importance revêt ce match ?
« C'est un match important. Pour deux raisons... La première est que la victoire nous permettrait de nous lancer, de nous donner la confiance pour le match suivant, en championnat, à Brest. La seconde est qu'il s'agit d'un match de coupe. Si l'on veut continuer l'aventure, cela passe forcément par une qualification. »

La coupe de France est une compétition qui vous tient à cœur...
« Oui, j'aime beaucoup. J'ai eu la chance d'en remporter beaucoup en tant que joueur et entraîneur. J'aime beaucoup la coupe. C'est une façon différente de se préparer. C'est un « one shot » : il faut savoir répondre présent le jour « J ». Il faut aussi avoir une petite part de réussite. »

Une part de réussite au tirage également ?
« Non, le tirage n'est jamais une réussite. Ce n'est pas obligatoirement plus facile de jouer contre une équipe de DH. Voyez le nombre d'équipes de Ligue 2 qui sont sorties. On préfère souvent jouer contre des équipes de même niveau, voire de Ligue 1, surtout à cette période de l'année où il y a des terrains très compliqués, parfois des bourbiers. Et puis ce qui est important aussi, c'est le match de Brest qui arrive derrière. On a très envie de se qualifier mais on pense déjà au match suivant. Alors que pour beaucoup d'équipes "amateur", le championnat reste secondaire. Elles rêvent avant tout d'un beau parcours en coupe, pour la renommée mais aussi pour faire entrer des sous dans la caisse. »

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