Arnaud Desmaretz : « Aujourd’hui, 32 groupes ont intégré la fédération Lens United »

Federation Lens United logoElu président de la fédération Lens United il y a quelques jours, Arnaud Desmaretz était présent ce matin sur les ondes de RBM 99.6FM, la radio du Bassin Minier et partenaire de MadeInLens.com. En quelques mois, la fédération a regroupé 32 sections de supporters du RC Lens, regroupant environ 2 200 supporters lensois, et développe de nombreux projets à l'avenir.

Arnaud Desmaretz en a profité pour revenir, en largeur, sur l'actualité et l'avenir de Lens United, qui s’annonce prometteur.

Vous êtes le Président de Lens United. On savait qu’il y avait le 12 lensois d’un côté, le KSO de l’autre, les Bollaert Boys… et quantité de groupes qui existent. Vous avez fédéré tout ce monde-là ?

« C’est un travail que l’on a commencé avec les sections de supporters au mois de février. Dans l’idée, vous avez tous les groupes du RC Lens qui sont totalement éparpillés, et chacun essayait de monter des projets “à sa sauce”. Vous avez un groupe de 50 qui monte un projet, un groupe de 100 qui monte un projet… L’idée, c’était de réunir tout le monde pour que tout le monde travaille conjointement. Aujourd’hui, nous avons 32 groupes de Bollaert qui ont intégré la fédération. »

32 groupes sur le secteur ou plus largement ?

« Quasiment tous les groupes locaux sont arrivés. Ensuite, vous avez quelque groupes répartis sur toute la France qui intègrent au fur et à mesure la fédération. Il y a des sections dans le Quercy, dans le Gers, à Paris, on a même “récupéré” récemment une section qui est sur Paris intra-muros, qui s’appelle Lens Capitale… Pour l’instant, cela se répartit un peu partout et on a également des demandes de création un peu partout en France. »

Où que Lens aille, systématiquement il y a des supporters du coin qui se présentent. Avez-vous une philosophie particulière au niveau de la fédération ?

« Aujourd’hui, 32 groupes ont intégré la fédération. On n’est pas là pour taper sur l’autonomie des groupes, bien au contraire, puisqu’ils se débrouillent très bien par eux-mêmes depuis toujours. Dans l’idée, c’est de les réunir pour monter des projets de plus grandes envergures. On parlait de la Fosse 13 (une association visant à protéger la Fosse 13 bis des mines de Lens, ndlr.) : évidemment, si vous êtes une association avec 50 membres et une association avec 5000 membres, ce n’est pas du tout la même chose. Sur des sujets comme ça, on est capables de réunir toutes les forces du Racing Club de Lens. Cela fait partie des projets qui vont se mettre en place progressivement. On a créé récemment un “lien emploi” entre les différents supporters. Vous avez les supporters partenaires qui offrent des emplois, vous avez dans d’autres tribunes des demandeurs d’emplois. C’est une association que l’on a créé au sein de la fédération il y a un mois et demi, deux mois. On n’est pas là pour concurrencer Pôle Emploi, mais c’est peut-être un peu plus facile. On a créé l’équipe Futsal qui est quasiment en tête, on espère monter dès la première année. Il y a un tas de petits projets comme ça qui vont se mettre en route dès la première année mais l’objectif principal, c’est de réunir tous les groupes de supporters. Cette année, c’est 2 200 adhérents, l’année prochaine, il faudra être prêts : et peut-être que ce sera 5 000 ou 10 000. »

Le Supp’R’Lens avait atteint des sommets à une époque. 2 200, c’est un début ! A combien s'élève l’adhésion ?

« On a fait deux types d’adhésions. Au sein de la fédération, vous retrouvez tous types de supporters. Vous avez les anciens du 12, les indépendants, et également les groupes ultras : tout le monde est réuni. Sauf que, les groupes indépendants n’ont pas du tout le même fonctionnement que les anciens du 12. On a donc fait deux types de cotisation. La première est à 10€, elle comprend l’écharpe, la cotisation et le calendrier. Pour les groupes indépendants, on a fait la carte et le calendrier à 5€. »

Les 20 ans du titre, cela pourrait se fêter ! Qu’est-ce que vous en pensez ?

« Cela fait partie des projets sur lesquels tout le monde travaille conjointement. Le club, les supporters, donc il y a des choses qui vont se préparer pour la fin de championnat. C’est dans les cartons, on y travaille et des choses vont se préparer mais pour l’instant, il n’y a pas de communication car on est vraiment sur le début du projet. »

20 ans déjà…

« Oui, mais c’était hier… J’en parlais avec Frédéric Dehu qui est venu manger au restaurant (à l'aérodrome de Lens-Bénifontaine, ndlr). C’est fou, on a l’impression que c’était hier. »

Le « Marché des Supporters » était une idée au niveau du Racing mais aussi des supporters. Cela a-t-il un avenir ?

« Bien-sûr que oui, là on y travaille sérieusement, on a notre première réunion de travail sur ce projet la semaine prochaine. Le marché du supporter va revoir le jour en fin de saison. On n’a pas calé la date pour l’instant puisque maintenant vous avez les playoffs. Compte tenu du classement du Racing Club de Lens en ce moment c’est un peu compliqué… Pour l’instant on n’y pense pas trop (rires), mais on se dit que mathématiquement c’est encore possible. Donc pour la date on verra plus tard ! »

Dans les casquettes que vous avez, vous êtes aussi à l'origine de la « Ronde des Géants » ?

« Avec mon ami Claude Gillot. C’est une association qui est un petit peu plus vieille… On a remis “Ch’Meneu” au goût du jour, puisqu’on l’a récupéré sous les tribunes de Bollaert dans un sale état. “Ch’Meneu”, c’est le Géant du Racing, en référence aux “Méneu d’Quévau” (Mineurs affectés à l’entretien des chevaux, ndlr). Mais là, c’est Ch’meneu pour les supporters. C’est un Géant qui avait été créé en 2002 : on l’a remis au goût du jour et on a recréé son frère et sa soeur Taraderuze et Tata Rosalie, qui eux sont les deux géants historiques de Lens, qui étaient nés en 1956 et avaient péri dans un incendie à l’époque. »

Pour revenir à Lens United, à un moment donné, chaque quartier avait sa section de supporters. Après, c’est retombé un peu car il y avait moins de bistrots et les résultats n’ont pas favorisé non plus le maintien. Quelle est votre ambition au niveau des sections ?

« L’ambition est de veiller à la bonne vie des groupes existants, c’est la priorité. Par exemple, l’année dernière, des groupes partaient encore en déplacement avec les bus à moitié remplis, maintenant on s’arrange pour que tous les bus soient complets. C’est déjà travailler sur la bonne vie de nos groupes… Et après, on verra, on a des demandes de création un petit peu partout, mais on va y aller à tâtons : il y a déjà du boulot comme ça. »

Est-ce qu’on peut être simple adhérent à Lens United, ou est-ce qu’il faut faire partie d’un groupe ?

« Justement, l’assemblée générale a eu lieu il y a une dizaine de jours, et notre première réunion de travail pour le bureau élu a lieu mercredi prochain. Pour l’instant, nous sommes concentrés sur les groupes mais, évidemment, il y a beaucoup de monde à aller chercher en tant qu’individuels. Peut-être que les groupes, aujourd’hui, représentent environ 4000 abonnés, Bollaert c’est 15.000 : donc il y en a 11.000 qui ne sont pas membres aujourd’hui d'un groupe de supporters. On a probablement un travail important à faire aussi là-dessus… »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens.com


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