Delestrez et les raisons de son départ
- Écrit par Thomas
Désormais entraîneur adjoint de Boulogne, aux côtés de Georges Tournay, Mickaël Delestrez explique les raisons de son départ de Lens et les changements entre la direction des U19 et le coaching d'une équipe professionnelle.
Tu as quitté précipitamment le Racing club de Lens. Et te voilà maintenant à l'USBCO. Ta venue est forcément liée à celle de Georges Tournay. Pourquoi avoir signé à l'USBCO ?
C'est très simple. Quand les discussions ont bien avancé entre l'USBCO et Georges Tournay, ce dernier a fait appel à moi et m'a proposé de le rejoindre à Boulogne, si l'USBCO lui laissait la possibilité de choisir son adjoint. C'est ce qui s'est passé. Il faut savoir qu'avec Georges Tournay, nous nous entendons très bien. Nous avons travaillé ensemble pour la première fois, il y a 12 ans. C'est lui qui m'a fait revenir au Racing Club de Lens. Je suis quelqu'un de très fidèle. Fidèle en l'homme mais aussi envers les clubs. Je n'en ai pas fait beaucoup. Quand j'arrive au sein d'un club, j'aime bien m'installer dans la durée. Je trouve que la demande de Georges Tournay pour l'assister dans ses fonctions est un gage de valeur. Me recruter dans un challenge aussi important montre qu'il a confiance en moi. Et c'est pourquoi, j'ai accepté de le rejoindre !
Tu étais, il y a encore quelques mois, en charge des U19 Nationaux au Racing club de Lens... Tu te retrouves désormais entraîneur adjoint de l'équipe première à Boulogne. C'est la première fois que tu encadres un groupe professionnel, comment gères-tu la chose ?
Entre formateur et entraîneur d'une équipe professionnelle, l'orientation est différente. On ne peut pas comparer le travail qui est réalisé avec une équipe professionnelle et avec une équipe de jeunes. Le discours que l'on adopte n'est pas le même, c'est certain. Le temps qui nous est accordé pour obtenir des résultats est lui aussi très différent. Chez les jeunes, nous les préparons afin qu'ils puissent accéder à l'échelon supérieur. Le résultat à court terme importe peu. Ce qui est essentiel, c'est le résultat à long terme et la marge de progression des gamins avec l'évolution de leur potentiel. Chez les pros, on est responsable d'un groupe. On sait qu'il faudra être présent et compétitif lors de chaque journée de championnat. C'est vraiment du travail à court terme.
Source : site officiel de l'USBCO