Bédimo : « Ma dernière année dans le Nord n'était pas un calvaire »

Dans L'Equipe, le latéral gauche de Montpellier, transféré de Lens l'été dernier, revient sur son passage au sein du Racing et, notamment, sur la saison dernière.

Quand vous entendez Loulou Nicollin dire qu'à Lens, c'était votre frère qui jouait, et qu'il a récupéré le vrai Bedimo, ça vous fait rire ?
Il me le dit tout le temps ! (Rires) Je sais de quoi je suis capable. Je lui ai répondu que par contre, c'est bien le même Bedimo qu'il a connu à Châteauroux, et qui ne se rappelle pas avoir perdu contre Montpellier (Rires). Le contexte était différent : mes six premiers mois à Lens étaient sur la lignée d'aujourd'hui, c'est à ce moment-là que j'ai connu ma première sélection avec Paul le Guen [alors sélectionneur du Cameroun, ndlr]. Je me retrouvais avec des mecs qui jouaient la Ligue des champions. Après à Lens, la première année après la montée, on finit 11e devant Bordeaux. L'année suivante, le groupe n'a pas su passer ce cap, il y avait beaucoup de joueurs en fin de contrat, et je me retrouvais dans un tourbillon un peu difficile. Quand on est défenseur, c'est compliqué de s'exprimer quand le navire prend l'eau de toutes parts. J'ai lu lorsque j'ai signé que certains étaient étonnés de ce transfert. Moi, je savais ce qui n'avait pas marché à Lens, et j'avais pas mal discuté avec le staff. Montpellier me proposait sportivement de retrouver le plaisir de jouer. Ma dernière année dans le Nord n'était pas un calvaire, mais elle était pesante.

C'est ce qui vous vaut d'être considéré comme un des plus jolis coups du mercato estival.
C'est le charme de ce sport ! La vérité du lundi n'est pas forcément celle du mardi. Ce genre d'expérience peut faire douter, mais la force d'un sportif est de rebondir après l'échec. S'auto-critiquer et se remettre au boulot. Je suis content de voir que mon travail sur le terrain est revenu. Quand on est à Montpellier, ce n'est pas évident d'avoir cette reconnaissance. Inconsciemment, on regarde toujours les plus gros. Et pour exister, il faut être devant au classement. Pour moi, c'est aussi une petite revanche après la saison dernière. Je voulais montrer que j'avais de la qualité et que ce n'est pas parce que collectivement, on a failli à Lens, on devait penser que je n'avais pas le niveau.

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