Raphaël Varane et ses trois derniers mois

Interrogé par Le 10 Sport, Raphaël Varane, l'ancien défenseur du RC Lens, revient sur ses trois derniers mois de folie, qui l'ont vu réaliser des performances exceptionnelles avec le Real Madrid, devenir quasiment titulaire au sein de la défense centrale des Merengue et de connaître sa première sélection en Equipe de France.

« Ça a été très très vite, j’essaie de prendre du recul par rapport à tout ça. (...) En jouant dans des clubs comme ça, on apprend énormément, c’est enrichissant, c’est positif pour nous, ce sont des expériences qui nous apportent beaucoup. (...) En trois mois, il s’est passé beaucoup de choses, je suis content de ma progression, je veux continuer comme ça, à travailler et à apprendre beaucoup de choses. (...) J’ai beaucoup travaillé, j’ai progressé, je me suis mis au diapason de l’équipe, j’ai progressé de mon côté. »

Et dans L'Equipe, il revient sur le match contre la Géorgie, confiant qu'il aimerait bien connaître sa deuxième sélection.

Raphaël Varane, vous avez fêté votre première sélection vendredi soir face à la Géorgie. Avec le recul, qu’est-ce que cela vous inspire ?
De la satisfaction et une grande fierté. Avant le match, j’étais pressé de fouler cette pelouse. Pendant les hymnes, j’ai eu des frissons. C’était un moment magique. Avec le Real, j’avais déjà eu l’occasion de disputer des matches avec beaucoup de pression. Le faire sous le maillot bleu, c’était particulier. Je n’avais pas de pression, mais l’émotion était différente.

[...] Avant ce match, vos débuts en Bleus soulevaient quelques interrogations. Finalement, vous avez impressioné par votre maturité.
J’ai essayé de ne pas me prendre la tête, d’exprimer au mieux mes qualités. Après, si je dégage de la maturité, tant mieux. Je joue à un poste où je suis obligé de rassurer.

Comment imaginez-vous la suite, désormais ?
Maintenant que j’ai goûté à la sélection, j’ai forcément envie d’y regoûter. Surtout qu’il y a une opposition face à l’Espagne qui se profile. C’est intéressant. Ça stimule.

En l’espace de trois mois, vous avez relégué Pepe sur le banc au Real, découvert la sélection. Comment jugez-vous cette ascension fulgurante ?
C’est allé très vite. J’essaye de prendre beaucoup de recul par rapport à tout ça, de garder les pieds sur terre. C’est aussi pour ça que j’essaye de me protéger médiatiquement.

 

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