Garcia : « Il y a quelque chose qui change »

Interrogé sur la saison dernière et celle à venir, l'entraîneur lensois évoque le fait que, depuis l'arrivée de Luc Dayan à la tête du Racing et sa volonté de faire en sorte que les résultats sportifs influence moins l'avenir économique du club, la pression sera moins forte sur le groupe que la saison dernière et que cela sera certainement bénéfique pour son équipe.

Le temps passe vite. Faites-vous parfois un retour en arrière sur ces douze mois passés à Lens ?
On l'a fait. Une semaine après la fin du championnat, on a fait une sorte de petit séminaire avec tout le staff. On a tout mis sur des feuilles, tout ce qui s’était passé dans la saison, du premier au dernier jour. Et c'est vrai qu'il s'est passé beaucoup de choses, et que cela a été une saison vraiment particulière. Mais cette saison est finie, terminée. Il ne faut pas qu'il y ait du reflux par rapport à ça. Il ne faut plus traîner des choses négatives. Il faut se projeter sur l'avenir. Et l'avenir, c'est aussi de puiser une énergie, une force supplémentaire dans toutes les difficultés que l'on a rencontrées.

N'avez-vous pas le sentiment, par rapport à la saison dernière, que l'obligation de résultat n'est plus tout à fait la même ?
Disons que, par rapport au modèle économique qui est présenté, il y a quelque chose qui change : l'avenir économique du club ne doit pas être lié aux résultats sportifs. Alors que ce que l'on ressentait, ces derniers temps, c'était : « il faut gagner à tout prix parce que sinon... ». On peut d'ailleurs se poser la question de savoir si c'était la meilleure manière de parvenir à se sentir bien dans la tête ? On était peut-être dans cette fameuse pression négative qui inhibe, qui écrase. Là, l'idée est de se dire que le club est pérenne, et non de se dire que le club est fini si vous ne finissez pas dans les trois premiers. Là, ce serait le meilleur moyen de ne pas y arriver. Il semble que, sur ce thème-là, il y ait une direction nouvelle. C'est ce que j'ai ressenti. Il faut dédramatiser le résultat brut pour justement pouvoir aller le chercher dans les meilleures conditions. C'est ce qu'on appelle en psychologie, l'intention paradoxale : l'envie trop importante de bien faire. C'est tellement important à tes yeux que tu finis par te planter. Il faut donc plus se concentrer sur le jeu, être plus patient, plus tolérant.

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