Martel et Wattez jugent la saison de leurs clubs

Pour La Voix du Nord, les présidents boulonnais et lensois évoquent la saison de leur club et jugent leurs erreurs. A noter toutefois que Gervais Martel ne répond pas vraiment à la question concernant les erreurs qu'il a pu commettre...

Comment expliquez-vous que votre équipe n'ait pas réussi à décoller cette saison ?
- Wattez :
« On n'a pas changé l'équipe à l'intersaison. Elle était en reconstruction. Et puis nous avons connu des soucis en début de saison avec les changements dans le staff. Ce n'était pas bon pour l'équilibre de l'équipe. En tout cas, je ne regrette pas d'avoir confié l'équipe à Pascal Plancque. »
- Martel : « Avec dix matchs nuls, on ne peut pas décoller... On a eu des occasions. Je pense aux deux derniers matchs à domicile (contre Amiens 1-1 et Arles-Avignon 0-0) et Angers (1-1) où on se fait reprendre dans les arrêts de jeu... Au foot, pour marquer des points et enchaîner les résultats, il faut aussi être fort sur les détails. On n'en a pas toujours été capables. »

Attribuez-vous ça au poids du passé ?
- Wattez :
« Une descente de Ligue 1, c'est toujours très, très difficile à digérer, à gérer. On a forcément envie de regoûter vite au plat parce que c'est l'élite, autre chose. On est peut-être allés trop vite. Humainement, on ne s'est pas donné les moyens. »
- Martel : « Je ne pense pas. Simplement à Lens, cette saison, il y a eu beaucoup de changements. On a un nombre important de jeunes à qui on ne peut pas demander l'Amérique. On ne peut pas aller aussi vite. Le passé, je n'y crois pas. On a beaucoup de jeunes dans l'équipe qui ne sont pas marqués par ça. Le RC Lens est un grand club et va le redevenir. C'est le poids de l'avenir qui est important. »

Avez-vous le sentiment d'avoir commis des erreurs ?
- Wattez :
« Bien sûr, sinon Boulogne serait premier. Ma plus grosse erreur, c'est ne pas avoir mis Pascal Plancque d'entrée en qualité de numéro un. Mais Michel Estevan avait fait le nécessaire pour le maintien en Ligue 2. J'avais comme une dette morale envers lui. ça me semble logique. »
- Martel : « Moi, je suis content d'avoir des jeunes dans l'équipe. C'est l'avenir. Mais il faut laisser le temps au temps. Nous sommes sur quatre années difficiles alors nous manquons de patience. Ceux qui ont su repartir de la L2 sont ceux qui ont su être patients. Il faut prendre en exemple Montpellier qui a su repartir avec ses jeunes. »

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