Assadourian : « Il fait froid mais on ne va pas se plaindre »
- Écrit par La Rédaction
Alors que la réserve va mieux en ce début de saison, Eric Assadourian évoque dans Nord-Eclair la période de froid actuelle qui gêne les matchs, mais revient sur le match amical contre Dunkerque de ce mardi et sur le travail de prévention auprès des jeunes joueurs face à la préparation hivernale.
« La compétition entraîne de la concentration et de l'adrénaline. Si on veut rester proche de ça, il faut augmenter l'intensité et l'application aux entraînements et organiser des matches amicaux le plus souvent possible. » « Face à Dunkerque mardi, les gamins ont répondu présent en remportant cette opposition amicale sur le score de 3 buts à 1. » « Au même titre que la réception de Dunkerque en début de semaine, on profitera demain de la venue de Calais (CFA 2) sur le terrain synthétique de La Gaillette pour régler des détails dans notre jeu. »
Sur le froid actuel : « Ça va, les structures sont bonnes. Certes, il fait froid mais on ne va pas se plaindre car, malheureusement, il y a des gens qui sont à l'heure actuelle dans une situation plus grave. »
Sur la mentalité des joueurs et la préparation hivernale : « Le foot pro est un sport de haut niveau. Les joueurs sont des athlètes de haut niveau. Les garçons doivent se préparer comme tel. Ça fait partie de la formation. On fait beaucoup de prévention là-dessus. Maintenant, en CFA, ce sont des grands garçons. Certains sont même pères de famille. À 20-21 ans, on ne va pas les tirer par la main comme on pourrait le faire par exemple avec des gamins de 15-16 ans. » « Nous sommes dans une période où il faut bien respecter les temps de repos mais aussi manger davantage de fruits et de légumes. Côté diététique, les nouvelles générations ont encore beaucoup de progrès à faire. Une mauvaise alimentation engendre des blessures et une baisse de forme. Celui qui faute subira les conséquences. Au même titre que le joueur tombé malade parce qu'il ne s'est pas couvert et qui risque de perdre sa place car il passe son temps de travail à dépenser de l'énergie, à prendre ses médicaments et à retrouver la forme. Nous sommes dans un monde pro. Il n'y a pas de "sentiments" à faire. »