Garcia : « On se doit de continuer à être exigeant »

Après quatre mois de compétition, le Racing peine encore à convaincre de sa capacité à remonter immédiatement. Les supporters et médias seraient-ils trop exigeants vis-à-vis du club et des joueurs ? Sur le site officiel du Racing, Jean-Louis Garcia livre sur son avis sur cette question.

Pensez-vous que l'on est trop exigeant avec le Racing club de Lens ?
Non, vous êtes normalement exigeant par rapport à ce club. Maintenant, on peut se poser la question différemment : « Est-ce que l'on est trop exigeant avec cette équipe du RC Lens ? »... Si vous voyez la nuance...

Et votre réponse à cette deuxième question ?
On se doit de continuer à être exigeant, même si certains observateurs pensent que l'on n'a pas un groupe si costaud que ça. Moi, je crois en ce groupe. Et on a montré, par séquences, à Bastia, à Nantes, face à Sedan, que si l'on était régulier à ce niveau de performances, on aurait un rôle à jouer dans ce championnat. Par contre, il est évident que l'on n'a pas de marges, et que l'on ne peut pas être un favori tout indiqué. Maintenant, je crois que l'on peut faire beaucoup mieux, et que si l'on arrive à installer une certaine confiance, je pense que l'on a un bon rôle à jouer. J'en suis persuadé... Comme le dit Arsène Wenger, la confiance, c'est très long à aller chercher, et c'est très rapide à perdre. Nous, on est à la recherche d'ancrages positifs. Aujourd'hui, au moindre petit grain de sable dans un match, nos joueurs ressentent des émotions négatives. Il faut donc qu'on aille chercher des séries qui nous permettent de sentir que l'on puisse se raccrocher à quelque chose, même dans des situations compliquées. Là, ce n'est pas le cas. Et c'est pourquoi une série positive serait prépondérante dans la suite de notre aventure.

Selon les joueurs, le grand changement par rapport à la saison dernière, c'est la bonne ambiance qui règne dans le vestiaire...
Oui. Le climat au sein d'une équipe est une première étape importante quand on reprend une formation traumatisée. Il a fallu avoir des discussions individuelles, évacuer les blessures, et recréer un climat de travail. Et ce climat de travail, franchement, il est excellent. Maintenant, on s'accroche, et on veut aller chercher cette régularité qui nous manque. On a quand même le sentiment d'avoir des moyens, un certain potentiel mais que l'on n'arrive pas à exprimer sur la durée d'un match. On est à la recherche de cela. Le projet existe. L'adhésion à ce projet existe. L'envie de travailler est là. Il y a encore des choses à améliorer mais, effectivement, le climat est sain. La mentalité est au travail, à l'écoute. Mais, pour l'instant, ce n'est pas suffisant en termes de compétences sur le terrain. Et c'est la compétence des joueurs qui fait toujours la différence dans les résultats. Ils ont la clé, sur le terrain, pour que l'on puisse basculer très vite sur de bons résultats... Et, sur le mois qui vient de se passer, j'ai le sentiment que l'on a continué à progresser. Nos matchs face à Bastia, Nantes et Sedan me laissent à penser que l'on a progressé. Il manque encore des détails mais, dans le jeu, dans l'animation, dans l'organisation, j'ai le sentiment que nous progressons. On a peut-être franchi une étape supplémentaire. L'ultime étape sera d'être constant dans l'efficacité. On l'a été contre une équipe sedannaise que tout le monde présente comme l'un des favoris de notre championnat. On s'est à nouveau fait un croche-patte en coupe de France. Voilà...

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