Le bilan du stage au Touquet

A l'issue de l'entrainement de vendredi qui marquait le retour des lensois à la Gaillette après trois jour passés au Touquet, Jean-Louis Garcia s'est exprimé au sujet de ce stage :

Comment se sont passés ces trois jours au Touquet ?

Au Touquet, nous n'étions pas en thalasso. On a profité de ce mini stage pour faire du footing, des entraînements, des sorties en vélo, de la récupération avec notre propre staff médical. Cela a duré deux jours et demi. C'était important pour bien se régénérer. Et, aujourd'hui, nous avons fait une très grosse séance d'entraînement. Derrière, les joueurs vont bénéficier de deux jours de repos puisque nous reprendrons lundi pour une semaine qui sera longue et complète pour bien préparer le match de coupe de France, le samedi, face à Sannois Saint-Gratien... Concernant le Touquet, on s'était dit qu'il y avait cette coupure, et qu'il serait bien d'effectuer de la récupération de manière collective. En étant ensemble, cela permettait de provoquer à nouveau ce resserrement des liens, cette unité. Bien entendu, c'était savoureux après une victoire. Cela aurait pu être plus compliqué si le résultat n'avait pas été positif. Là, l'atmosphère était légère, très agréable parce qu'il y avait des sourires, de l'envie de partager nos sentiments. On est arrivés pour le repas, juste avant la rediffusion du match. Les gars ont revu les images. Ils ont partagé ce moment ensemble. Cela chambrait. Cela rigolait. Ce sont des moments particuliers, et l'on n'en a pas eu beaucoup ces temps-ci. C'est très appréciable, et cela compte beaucoup... Maintenant, on a seulement gagné un match. On sait que notre objectif sera d'enchaîner, ce que l'on n'a pas su faire jusque maintenant. Et par rapport à cet objectif-là, l'état d'esprit, l'ambiance dans ce groupe, l'envie de partager les moments difficiles comme les moments agréables, sera primordial.

Est-ce que vous ne regrettez pas de ne pas avoir pu enchaîner tout de suite les matchs, juste après cette victoire ?

Honnêtement non. On avait besoin de cette coupure. Mentalement, c'était dur ce que l'on a vécu. On ne se rend pas compte des dégâts suite aux événements de Bastia. Derrière, il y a des contre-performances. On prend un 4-0 à Marseille, et c'est extrêmement sévère. On fait un gros match à Nantes mais, à l'arrivée, on revient avec zéro point. C'est une accumulation de fatigue nerveuse, mentale. Il y a de l'anxiété aussi parce qu'on ne vit pas bien la situation. Donc, je pense qu'il y avait un peu une forme de lassitude, d'épuisement mental qui fait que, peut-être, cela n'aurait pas été si évident que cela d'enchaîner les rencontres. D'autant qu'il y avait aussi de nombreux blessés. Je pense même qu'un match amical, ce week-end, n'aurait pas été judicieux. On aurait tiré sur la corde avec des joueurs émoussés, fatigués, avec très peu de possibilités de rotation du fait que notre équipe réserve joue. Cela aurait été compliqué... Là, on va pouvoir repartir à zéro dès lundi. On a le match de coupe de France qui est un vrai bon match de compétition, un vrai match piège avec un premier tour compliqué chez une CFA2 qui va nous mettre tout de suite dans la vérité, avant notre déplacement au Mans.

 

Source : rclens.fr

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