Baptiste Guillaume : Mon père, « un exemple pour moi »

Apparu à plusieurs reprises ces dernières semaines et buteur contre Nîmes, le jeune attaquant de 17 ans, Baptiste Guillaume, se présente sur le site officiel du RC Lens et évoque, notamment, le rôle de son père dans sa carrière naissante.

Baptiste, pour les personnes qui ne te connaissent pas peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Baptiste Guillaume et j’ai 17 ans. Je viens de Belgique. J’ai commencé le football à l’âge de 4 ans à Mons. L’amour de ce sport vient de mon père qui était lui aussi attaquant dans cette même équipe. Il voyait en moi un futur footballeur. Quand je prenais le ballon, j’allais tout le temps vers le but. Il s’est dit qu’il devait me laisser ma chance dans ce sport. Au fur et à mesure des années, le football était très présent dans ma vie. Je voulais tout le temps taper dans un ballon, même quand j’étais dans la cours de récréation à l’école. C’est une passion et ça a toujours été un rêve d’en faire mon métier. Jusqu’à mes 14 ans j’ai joué à Mons. Un jour, on a rencontré Anderlecht. Je me souviens m’être blessé à la mi-temps. Quand je suis revenu dans les vestiaires, mon père est venu me voir. Il m’a dit « Tu n’as pas fait un bon match, tu t’es en plus blessé. La satisfaction du jour c’est qu’il y a dans les tribunes un recruteur de Lens qui a été envoyé par Marc Westerloppe. Il veut que tu ailles faire un essai au Racing. » J’ai réussi mes tests et le club me voulait dès septembre. J’avais trois mois pour me préparer à un gros changement : nouveau pays, nouvelle école, loin de ma famille… Ça a été dur. Surtout par rapport à ma sœur jumelle. On était tout le temps ensemble. Donc du jour au lendemain, j’ai dû la « quitter » ainsi que mes parents. En plus j’étais jeune. Mes premières années étaient difficiles mais maintenant je m’y fais.

Ton père a-t-il été de précieux conseils ?
Ca a toujours été un exemple pour moi. Il me conseillait souvent. J’avais les conseils du coach après un match et sur la route du retour j’avais ceux de mon père. Parfois, ce qu’il me disait était un peu dur mais ça me sert aujourd’hui. Quand il voit que je suis dans le groupe professionnel, il me dit qu’il est très fier et a aussi le même discours que le coach Eric Sikora : « Tu es vite arrivé mais ce n’est que le début. On peut très vite être en haut mais redescendre vite aussi. »

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