Yohan Démont : « J’aurais pu partir à l’étranger »

Au RC Lens depuis huit ans, Yohan Démont évoque son choix de rester à Lens malgré la relégation en 2008 et et les années suivantes, alors qu'il a pu avoir des opportunités de rejoindre d'autres clubs, dont Manchester (non non, on ne rigole pas, s'il vous plaît...).

Lors de la descente de Lens en Ligue 2, pourquoi avoir fait le choix de rester ?
Pour plusieurs raisons. A cette période, j’ai vu toute la détresse du club. Je me souviens notamment de Gervais Martel qui est entré dans le vestiaire et est resté pendant un quart d’heure sans pouvoir prononcer un mot. Il était dans son coin comme un enfant tout triste. Personnellement, je lui ai dit que je voulais rester justement pour relever ce nouveau défi même si je savais qu’il y aurait des sacrifices à faire financièrement. C’est surtout le côté humain qui a fait que je suis resté. J’aurais pu partir comme beaucoup l’ont fait. Il y en a qui ont fui avant d’ailleurs. Mais je suis resté et je ne regrette pas du tout mon choix ! Aujourd’hui je suis encore au Racing et je prends beaucoup de plaisir à jouer au football.

En général, un joueur reste peu de temps au sein d’un même club, ce qui n’a pas été ton cas à l’AS Beauvais, à Ajaccio et à Lens, les trois clubs dans lesquels tu as évolué. Pourquoi avoir été aussi fidèle à ces clubs ?
Je ne sais pas. Déjà les clubs veulent me garder, c’est un bon argument ! Puis je m’intègre facilement dans un groupe et en général je suis bien vu. A chaque fois j’ai eu un bon rapport avec les entraîneurs. Quand Gervais Martel était à la tête du club, j’avais énormément d’opportunités de partir mais il ne m’a jamais laissé quitter Lens ce qui prouve la confiance qu’il pouvait avoir en moi. Je lui devais bien ça lors de la descente en Ligue 2 !

S’il y avait un club chez qui tu aurais pu signer, ça aurait été lequel ?
A bien y réfléchir aujourd’hui, j’aurais pu partir à l’étranger. Ça m’aurait plu. A une époque, pas mal de clubs espagnols me voulaient. Il y avait aussi Manchester. L’OM et Paris m’avaient offert l’occasion de venir chez eux, avant même d’entendre parler de Lens. Mais à cette époque-là, j’étais à Ajaccio et j’avais une proposition du Racing qui me permettait aussi de revenir dans ma région d’origine.

Source : rclens.fr

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