Luc Dayan remet en place Claude Michy

Alors que le président du Clermont-Foot, Claude Michy, cite régulièrement le RC Lens comme l'un des clubs qui ne respectent pas les règles financières en Ligue 2, Luc Dayan lui répond dans L'Equipe et le remet en place.

Luc Dayan, après l’interview de Claude Michy concernant l’argent dans le football français, vous souhaitez rétablir certaines vérités…
Je veux effectivement pointer du doigt plusieurs éléments. En premier lieu, pourquoi prendre le RC Lens en exemple ? Certes aujourd’hui, le club a effectivement besoin de 800 000 euros chaque mois. Mais il s’agit là de besoins de trésorerie. Cela ne veut pas dire que nous allons perdre cet argent en fin d’exercice. Des ventes de joueurs peuvent éventuellement venir réduire le bilan. Ensuite, dès le début de saison, le Crédit Agricole, actionnaire majoritaire du club, a donné à la DNCG les garanties nécessaires pour couvrir les éventuelles pertes au 30 juin. Alors, pourquoi cibler Lens et louer les qualités de Monaco ou Paris qui, au final, jouissent d’actionnaires qui agissent de la même manière en comblant les déficits et coûts de fonctionnement mais sur des sommes bien plus importantes ? C’est paradoxal.

Mais peut-on parler de compétition faussée dans ces circonstances ?
Je ne vois pas de problème à ce qu’un actionnaire remette de l’argent au pot. Il faut prendre le problème en sens inverse. Si certaines formations débutent un Championnat et qu’elles ne le finissent pas, il conviendrait alors de remettre en question le travail de la DNCG. Je vais prendre en exemple un épisode qui concerne Claude Michy et moi. En 2004-2005, alors en National, Valence n’avait pu monter en L2 pour des raisons financières après avoir obtenu son billet sur le plan sportif. Contrairement aux indications des règlements, Clermont, qui devait être relégué en National, a été sauvé par les instances au détriment de l’Entente-Sannois-Saint-Gratien, dont j’étais l’un des actionnaires, qui en qualité de 4e de National aurait dû monter. Pourtant, dès le début de saison, chacun savait que Valence ne pourrait tenir et avait caché la vérité quant à ses prévisionnels. Pour le coup, la DNCG avait laissé tricher Valence et nous étions mêmes parvenus à obtenir gain de cause avec une réparation financière. Malheureusement, le Conseil d’Etat a jugé que la DNCG n’avait pas les moyens d’investiguer.

Retrouvez la suite de l'interview de Luc Dayan sur le site de L'Equipe

 

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