Guillaume Gillet : « Quand on a la chance de jouer à Bollaert... »
- Écrit par Thomas
Avec le RC Lens depuis une saison, Guillaume Gillet a découvert l'ambiance du stade Bollaert-Delelis et la ferveur des supporters, ferveur décuplée lors de ce barrage contre Dijon notamment. Pour Guillaume Gillet, c'est un grand bonheur, soulignant la mentalité proche de sa Belgique natale. Et le milieu défensif des Sang et Or de comparer aussi avec les ambiances connues dans sa longue carrière à Anderlecht, Bastia ou en Grèce à l'Olympiakos.
« Lens, Bastia et Nantes sont des clubs à forte histoire, avec un palmarès. Il y a un style de jeu particulier à Nantes. Même si cette période est révolue, c'était un honneur de jouer là-bas. J'avais déjà visité le stade vers 14-15 ans. Il m'était apparu tellement beau. Avant, j'ai connu Bastia. C'est particulier. Je venais de disputer la Ligue des champions comme capitaine d'Anderlecht. On me demandait pourquoi j'avais signé là-bas. J'avais besoin d'autre chose. Un changement drastique. J'ai adoré. J'aime cette relation avec le public. Des supporteurs qui aiment les joueurs qui mouillent le maillot. Ça fait partie de mes valeurs. C'est pour ça que j'ai été bien accueilli dans tous les clubs en France. Au Standard (Liège), un peu moins bien. J'étais jeune. Je suis Liégeois, de l'autre club (RFC Liège). Quand je jouais au Standard, je savais que j'étais détesté. il y avait une chanson contre moi. Ça me transcendait plus que ça ne me touchait. Si on veut comparer tous ces clubs avec Lens, le public est aussi présent. La mentalité du Nord rejoint assez bien celle que j'ai connue en Belgique. Les gens sont très chaleureux, présents. Sur le plan économique, la région connaît des difficultés. Je sais à quel point le foot est important. Quand on a la chance de jouer à Bollaert, il faut se mettre ça en tête. Il faut se battre et les gens vous le rendront. Ce public a dû attendre longtemps. Parfois, ils sont un peu sceptiques par rapport à un joueur en fin de carrière comme moi. J'espère encore tourner de belles pages. Je n'ai pas envie de montrer cette image d'un joueur qui est fini. »
Source : L'Equipe