1998-1999 - Lensois en Ligue des Champions : Eloi, roi du Sirtaki

1998 1999 Lensois Ligue Des Champions Episode 04 2Tout juste auréolé de son titre de champion de France en 1998 le RC Lens a écrit, il y a 20 ans, une autre des grandes pages de son histoire plus que centenaire : un parcours en Ligue des Champions.

Un parcours jalonné de matchs mythiques dont, notamment, une victoire à Wembley contre Arsenal et dans lequel MadeInLens.com vous propose de vous replonger au travers d'une série d'articles en retraçant les moments clés.

Pour ce quatrième épisode de notre série « Lensois en Ligue des Champions », revenons sur la troisième rencontre des Sang et Or dans cette Ligue des Champions, avec la réception des Grecs du Panathinaïkos.

Mercredi 21 octobre 1998 : RC Lens - Panathinaikos, 1-0 (0-0)

But : Éloi (80e)

« Être attentifs sans être attentistes » : cette formule de Daniel Leclercq résume bien l’état d’esprit des Sang et Or avant d’accueillir le Panathinaïkos. L’opposition s’annonce tout de même un brin plus calculatrice car les champions de Grèce ne sont pas les derniers venus. Composée en majorité de joueurs de l’équipe nationale, elle dispose dans ses rangs de deux individualités dont les lensois ont tout intérêt à se méfier : le croate Asanovic, demi-finaliste de la Coupe du Monde, formidable manieur de ballon et Mauro, attaquant brésilien d’une puissance impressionnante.

Le druide décide alors un coup de poker en positionnant son équipe en 3-4-3. Frédéric Dehu, Éric Sikora et Xavier Méride forment la charnière défensive. Le milieu s’appuiera sur Alex Nyarko, Cyril Rool, Mickaël Debève et Stéphane Dalmat. Pascal Nouma, Tony Vairelles et Vladimir Smicer seront dans le rôle des dynamiteurs.

Autant le match contre Kiev avait été spectaculaire, autant l’opposition contre les grecs est nettement plus fermée. D’un côté, le Racing n’est pas dans un grand soir à l’image de Stéphane Dalmat et le Panathinaïkos semble attendre son heure. Hormis une frappe non cadrée de Tony Vairelles suite à une remise de Pascal Nouma (9e) et un ciseau retourné du même Nouma qui passe de peu à côté (33e), les 32 756 spectateurs s’ennuient ferme.

Wagneau Eloi RC Lens 02

Remplaçant au coup d'envoi, Wagneau Eloi va finalement offrir la victoire aux Sang et Or à dix minutes de la fin.

En seconde période, c’est la même chose. Les lensois ont le ballon mais tournent en rond pendant que les grecs commencent à renifler la bonne opération. Mauro rate un but tout fait sur une offrande de Kostantinidis (49e). La sanction n’est pas passée loin. Et cette occasion n’est pas faite pour encourager le Racing à se lancer dans l’offensive à outrance. Pour déverrouiller une telle rencontre, il fallait de la folie et de la jeunesse. Le Druide le sait et lance Wagneau Éloi dans le grand bain à la place d’un Stéphane Dalmat totalement hors sujet. Bonne initiative : suite à un centre de Cyril Rool suivi d’une déviation de Pascal Nouma, le joker lensois, totalement oublié par les défenseurs du « Pana », bat Wandzik d’une frappe écrasée du pied droit (1-0 80e).

Il était dit qu’en ce mercredi d’octobre, tout tournerait dans le bon sens. Pour preuve, à la dernière minute, l’arbitre de la rencontre monsieur Jol oublia de siffler un penalty plus qu’évident pour une faute d’Alex Nyarko sur Asanovic. Il y a des soirs comme ça...Dans le même temps, Arsenal est tenu en échec à Wembley (1-1) par Kiev. Lens est désormais 2ème du groupe avec 5 points, à égalité avec les Gunners de Wenger. Tous les rêves sont donc permis.

Nicolas Zatti

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