El-Hadji Ba : « Au RC Lens, je suis en train de vivre les choses pleinement »
- Écrit par La Rédaction
Ce vendredi soir, le RC Lens se déplace à Lorient pour la 16e journée (20h, à suivre en live tweet sur MadeInLens.com). Les Sang et Or vont ainsi tenter de se relancer dans un match clé après trois défaites et un match nul. Le milieu de terrain El-Hadji Ba, arrivé cet été en Artois, veut en tout cas voir les siens rester dans la course.
« On a eu un coup de moins bien, les adversaires analysent mieux notre jeu. Après, selon les matchs, les raisons sont différentes. Contre Châteauroux, on manque de chance ; contre Valenciennes on pèche défensivement. On manque sans doute globalement de réussite et de rigueur. On voulait gagner contre Grenoble pour repartir mais ce point-là n’est pas négatif. Il ne faut pas oublier qu’en début de saison, on a aussi gagné des matchs sur le fil. C’est l’histoire d’une saison, ça tient à rien. (...) On est conscient que le championnat se resserre et qu’on va jouer des adversaires directs. Il ne faut pas leur laisser de points, en prendre serait encore mieux. On joue à Lorient, on sait à quel point ça va être difficile. Mais on doit surtout rester dans la course car la saison est longue. »
Le milieu de terrain envers l'atmosphère de Bollaert-Delelis, ressent aussi la pression inhérente à la volonté du club et de ses supporters de retrouver la Ligue 1 : « On le ressent au quotidien. Je vais faire mes courses, on va voir quelqu’un, il va nous dire qu’il veut le club en Ligue 1. On l’entend tous les jours, au club, les supporters et même nos familles. Mais de toute manière, je me le dis tout seul chaque semaine. J’ai 25 ans, c’est peut-être plus difficile pour les jeunes. Mais moi, je trouve que c’est positif d’appartenir à un tel club. J’ai joué en Angleterre, j’ai vécu des ambiances fantastiques. Mais Bollaert, je m’en souviendrai toute ma vie. J’ai vécu des saisons pendant lesquelles je ne ressentais presque rien. Une carrière de footballeur c’est court. Ici, je suis en train de vivre les choses pleinement. »
Source : La Voix du Nord