Eric Sikora : « Attaquant, c'est ce qu'il y a de plus dur »

Eric Sikora RC Lens 02Contre Niort, le RC Lens aurait pu se mettre à l'abri en concrétisant plusieurs occasions franches, notamment par Kévin Fortuné, mais l'attaquant des Sang et Or s'est montré maladroit devant le but. Pour Eric Sikora, le poste d'attaquant reste l'un des plus compliqués, l'entraîneur lensois ne pointant pas du doigt son joueur et soulignant les rôles tant offensif que défensif de ses joueurs offensifs.

« Attaquant, c'est ce qu'il y a de plus dur. Mettre un bloc en place pour bien défendre, c'est plus facile. Avec les attaquants, il faut trouver des affinités : si tu joues avec, avec deux ou avec trois… C'est pour cela qu'aujourd'hui, la formule je n'ai pas encore vraiment trouvée. Il y a des joueurs qui ont des qualités dans certains domaines par rapport à d'autres, donc il faut trouver le bon équilibre. C'est là, aujourd'hui, où il faut trouver la bonne formule. Tout est prioritaire quand tu es barragiste à la 15e journée : il y a tout à travailler, mais malgré cela, on arrive à marquer des buts. Contre Niort, Kévin Fortuné a deux ou trois opportunités, Moussa Maazou une ou deux aussi… Après, que ce soit des milieux qui marquent. Quand on voit le premier but de Souleymane Diarra, c'est Kévin Fortuné qui fait le travail sur les côtés et il est là dans les 18 mètres. Quand on joue en 4-3-3 avec ces deux animateurs qui étaient Diarra et Bellegarde, c'est à eux aussi de se projeter et être dans les 18 mètres : Jean-Ricner Bellegarde a une occasion juste avant la mi-temps… Ce sont des mecs qui se projettent aussi vers l'avant. Même si les attaquants ne marquent pas, ils font aussi le boulot pour amener l'adversaire sur des fausses pistes et permettre aux autres de marquer. Sur le troisième but, on voit Diarra et Bayala : c'est lui qui marque mais il peut aussi bien décaler et faire marquer Fortuné. Même si on a un problème d'efficacité, on arrive à marquer trois buts : ça veut dire que cela travaille quand même et que ces attaquants-là se sacrifient. Même Moussa Maazou, il a joué devant mais il avait fait énormément de courses pour se replacer, pour conserver le ballon : il y a aussi cet aspect-là à prendre en compte. Un attaquant ne doit pas seulement marquer des buts, il y a un travail bien-sûr offensif mais aussi défensif. C'est un tout. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens


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