Gervais Martel : « Je partirai quand j’aurai choisi de partir et quand le club sera stabilisé »
- Écrit par Thomas
Revenu à la tête du RC Lens en 2013 avec Hafiz Mammadov, Gervais Martel se trouve aujourd'hui en position délicate. S'il a cherché à faire partir l'actionnaire de Bakou du club depuis l'été, c'est désormais lui qui est sous pression depuis le voyage de Daniel Percheron en Azerbaïdjan et les propos récents du président de région.
Mais si le président des Sang et Or confirme sa volonté, un jour, de passer la main, il réaffirme sa position d'élément incontournable pour sa succession.
Vous auriez pu présider un autre club ?
« Non, non ! Je suis rentré là-dedans par passion et je le quitterai par passion parce qu’à un moment, il faut savoir passer la main. Je ne me vois pas présider le RC Lens à 75 ans. J’ai vécu des moments exceptionnels mais aussi des moments compliqués, de grande tristesse. Une entreprise, on peut faire des reporting mensuels ou trimestriels mais un club de foot, ce n’est pas pareil. Il y a un verdict chaque semaine. »
[...] Depuis que vous êtes en place, avez-vous déjà eu envie de tout arrêter, de claquer la porte ?
« Arrêter quand ça va mal, c’est tellement facile. Je ne peux pas être le président qui a amené le club au titre de champion et puis me barrer parce que le bateau prend l’eau. Et Dieu sait qu’il a pris l’eau depuis quelques années. Je partirai quand j’aurai choisi de partir et quand le club sera stabilisé. »
L’image que vous pouvez avoir dans les médias ou auprès des supporters, est-ce une chose à laquelle vous accordez de l’importance ?
« Non parce qu’on est de passage dans les clubs, aussi bien les joueurs que les dirigeants. Ce qui est important, c’est l’entité. Je fais attention à l’image de Lens mais mon image personnelle… Il y aura un président après moi et le football va continuer. Mon image, c’est secondaire. On retient aujourd’hui les gens qui font le bonheur du moment. »
Source : Football365.fr