Garcia : « On ne va donc pas s'enflammer »

Interrogé sur le site officiel du Racing, Jean-Louis Garcia revient sur le mois de janvier difficile, mais plutôt bien négocié, de son équipe et confie qu'après le résultat de Monaco, cela a aidé à forger le mental de son groupe.

Jean-Louis, au vu des adversaires, on pouvait s'attendre à un mois de janvier compliqué pour vous. Cela ne s'est finalement pas trop mal passé ?
Oui mais il ne faut pas s'enflammer. D'un point de vue mathématique, cela aurait pu être mieux... mais l'on reste invaincu sur ces trois matchs, et ça, c'est intéressant. Il y a aussi des attitudes, des comportements qui, par rapport au déroulement des matchs, ont pu montrer que, mentalement, on avait peut-être progressé... Après, mathématiquement, compte-tenu de notre retard, j'aurais peut-être espéré avoir deux points supplémentaires. Mais, comme vous l'avez dit, les oppositions étaient de qualité... Maintenant, il faut se méfier de ces raisonnement. Ne pas penser que le fait de jouer Amiens – qui, aujourd'hui, est vingtième – va être plus facile... On ne va donc pas s'enflammer mais il est vrai que ce mois de janvier est rassurant. Il n'est pas conforme, en termes de points, à notre volonté de remonter dans la première partie de tableau mais il nous permet de continuer à y croire.

Concernant Julien Toudic, c'est un peu un renouveau ?
Oui, mais il y en a d'autres. La joie et l'efficacité retrouvée de Julien, cela peut symboliser ce qui se passe dans l'ensemble de l'équipe. Si l'on revient sur ce match à Monaco, c'était dur d'être mené deux à zéro, et ce qui m'a plu, c'est cette envie de ne rien lâcher, d'y croire jusqu'au bout, ce comportement, cette attitude et la qualité des buts que l'on a marqués... Si l'on avait égalisé sur l'une des deux occasions que l'on se procure par Pollet et Toudic, cinq minutes après la réduction du score, donc vingt minutes avant la fin, je pense vraiment qu'on aurait pu faire quelque chose de mieux. Mais bon, on aurait pu aussi, à dix secondes près, repartir avec zéro point. On ne fera donc pas la fine bouche.

C'est plus facile, maintenant, de leur faire comprendre qu'il faut y croire jusqu'au bout...
C'est toujours mieux quand on dispose de références, quand ils ont été capables de le faire. Cela dénote aussi d'un pallier qui a été franchi en termes d'esprit, de mentalité. J'ose espérer que l'on va être capable d'être régulier au moins sur ces attitudes de compétiteur. Ce serait déjà une bonne base, un bon socle. Maintenant, on ne veut pas se contenter de faire des matchs nuls. Il reste encore des choses à améliorer. Sur ce match-là, on prend encore deux buts très évitables après une première mi-temps où l'on avait le contrôle de notre adversaire. C'est assez étonnant.

Contre Amiens, même si rien n'est joué d'avance, vous disposez quand même de certains arguments...
De toutes façons, quelle que soit l'opposition que va nous proposer Amiens, il nous faut les trois points pour bonifier le résultat de Monaco... Maintenant, cette équipe amiénoise a fait un bon match à Boulogne, en étant solide contre un adversaire qui n'a pas fait un grand match. Mais eux ont été solides et réalistes en inscrivant un but sur les trois ou quatre occasions qu'ils ont eues. C'est à prendre en compte. Il connaissent un regain de confiance. Je pense qu'ils ont rempli leur contrat sur les deux matchs à l'extérieur d'affilée qu'ils ont à disputer. Ils ont pris les trois points. Ils peuvent venir à Lens en se disant « On n'a pas grand chose à perdre », et, libérés, ils peuvent être dangereux. Méfiance donc. Il faudra être très sérieux.

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