Martel en désaccord avec le Crédit Agricole

Malgré la position du Crédit Agricole, le président Gervais Martel estime que le projet de rénovation de Bollaert doit être mené à bien pour la pérennité du Racing.

« Jusqu'en 2007, les résultats étaient positifs globalement. Les deux descentes, on ne les avait pas prévues. C'est donc catastrophique car nous avons des structures de clubs de L1. Nous ne sommes pas allés chercher l'équilibre financier. Ce problème touche Lens mais aussi tout le football français. On est dans un cercle de contraintes. C'est très compliqué. Nous sommes à 23 500 spectateurs de moyenne. Mais les frais de sécurité restent les mêmes, en L1 ou en L2. Concernant le projet du stade, j'ai une philosophie un peu différente de celle du Crédit Agricole. Je suis passionné du RC Lens et de ses couleurs. On fera ce stade à Lens. Et si on ne le fait pas, on enterre le club à moyens ou longs termes. On a jusqu'au mois de mars pour trouver une solution. J'ai encore bon espoir. Bollaert est un stade obsolète où 60 % des places sont sous la pluie, certaines fissures apparaissent. On a cette opportunité de l'Euro 2016, il faut la saisir. De mon côté, je suis lié avec le Crédit Agricole jusqu'en juin 2012 et pas juin 2013. Je vais faire le fakir pour équilibrer les comptes du club à cette date. Après, je veux pérenniser le club. Et, si on n'avance pas dans ce dossier, ce ne sera plus le RC Lens mais le RC Lourdes. »

Source : La Voix du Nord

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