Blanchard : « Le pro, il joue d'abord sur le terrain »

Interrogé dans Nord-Eclair, Jocelyn Blanchard évoque l'évolution des mentalités des jeunes joueurs depuis les dernières années, mais également sur son approche des contrats à faire signer aux jeunes.

Vous avez évolué au haut niveau pendant vingt ans. Comment percevez-vous le changement des mentalités ?
Le joueur que j'étais à 18, 25, 30 ou 39 ans, n'a jamais été le même. Mais des choses m'ont toujours accompagné, et m'ont permis de jouer pendant plus de 20 ans. Je me dis que, forcément, elles ne sont pas si mauvaises. Après les générations changent, et il faut s'en accommoder. Ma chance, c'est que moi j'ai commencé avec des joueurs qui étaient plus vieux que moi, puis qui avaient le même âge, et enfin qui étaient plus jeunes que moi. Là, on voit le changement. Tout ce que j'ai appris, qui m'a fait évoluer, c'est le minimum que les joueurs doivent avoir. Ceux qui n'ont pas ces valeurs, ils ne réussissent pas, ou alors pas longtemps.

Quelle est votre approche pour accorder les contrats professionnels ?
Le pro, il joue d'abord sur le terrain, et après il obtient le contrat. On donne des contrats à ceux qui sont capables d'évoluer chez les pros. Mais pour le savoir, il faut qu'ils jouent. À un moment, pour conserver un gamin, il faut lui donner quelque chose. Mais c'est une exception. Ce n'est pas une règle pour tout le monde. Ce n'est pas rendre service au club, ni au jeune. Faire l'inverse, c'est le placer dans la désillusion. Et alors, sur ce coup-là, nous sommes des illusionnistes.

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