Garcia : « Je veux être un entraîneur entraînant »

Interrogé dans La Voix des Sports, l'entraîneur lensois évoque les sourires retrouvés et l'état d'esprit qu'il souhaite insuffler au Racing.

Votre réussite, jusqu'ici, c'est justement d'avoir su ramener des sourires dans un club qui reste très marqué par les échecs précédents.

La saison dernière, je regardais les résumés des matchs du Racing. Je voyais ces plans où on voyait Gervais Martel déconfit en tribune. Je me suis dit que ce n'était pas possible, qu'il fallait redonner le sourire au président. Quand je l'ai rencontré pour la première fois, je lui ai glissé : "Redonnons de l'identité à ce club". Il m'a tapé dans la main. On s'était compris. J'ai aussi lu un guide sur cette région. Il y était écrit : "Sang et Or : joueurs reconnus pour leur générosité, leur enthousiasme et leur combativité". C'est exactement ce que je veux. Je suis un travailleur passionné par son métier. Ici, on sait justement ce que veut dire le mot travail. Je suis né pour être entraîneur. Et je veux être un entraîneur entraînant.

Cela se caractérise comment ?

C'est une obsession de tous les jours. Avant de parler de football, il faut un état d'esprit. La clé, ce sont les hommes. L'autre fois, on s'est étonné de voir mes joueurs saluer les quatre tribunes de Bollaert. Mais c'est la base. Après, sur le plan personnel, je me mets la pression tous les jours au point de ne parfois pas être supportable. Je suis tatillon. Je n'ai pas besoin qu'on me dise tous les jours qu'il faut gagner. Je suis venu ici pour ça.

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