Vairelles : « Le titre est ce qu'il y a eu de plus grandiose »

Dans son édition du jour, Nord-Eclair propose une interview de Tony Vairelles, qui évoque ses souvenirs en Sang et Or. Tony Vairelles, un joueur dont beaucoup de joueurs lensois actuels pourraient prendre de la graine, en particulier dans les domaines de la combattivité, du respect du maillot et des valeurs traditionnelles du Racing.

Quel est votre plus beau souvenir ayant trait au RC Lens ?
Le titre est ce qu'il y a eu de plus grandiose. Nous étions une équipe de copains et la communion avec le public était magnifique.

Peut-on dire que votre plus mauvais souvenir est ce match de poule de la Ligue des champions, à Wembley où vous êtes expulsé suite à une simulation de Lee Dixon ?
Sur le coup, c'est un événement dans l'année. On passe outre. Mais avec le recul, on se rend compte que cela a été préjudiciable pour Lens. Nous jouions Kiev en finale de poule à Bollaert (match pour lequel il a été suspendu, ndlr). Il ne nous manquait pas grand-chose pour aller plus loin...

Avez-vous digéré ce fait de match ?
Ça m'a refroidi vis-à-vis des clubs anglais. Pas question d'aller là-bas après ce que j'avais vécu. J'étais du genre à ne pas calculer les défenseurs qui m'insultaient. Je considérais que s'ils en arrivaient là, j'avais gagné le match : je les gênais. Dixon me met un coup dans le dos et il s'écroule. Sur le moment, j'ai cru qu'il avait un malaise. L'arbitre vient et me met un carton rouge, sans consulter ses assistants. C'était un scandale ! Notre passage devant la commission de l'UEFA a ensuite été très bizarre. Ils nous ont fait venir, on était tous là-bas, l'entraîneur, Gervais, pour nous entendre dire qu'ils me sanctionnaient d'un match, ce qui rendait l'appel irrecevable. Il suffisait pourtant de revoir les images... C'est à se demander s'il n'y avait pas quelque chose derrière.

On sent que cela vous touche encore...
Vu les erreurs d'arbitrage auxquelles nous assistons, à tous les niveaux, on peut se poser des questions. Pourquoi ne pas instaurer un système vidéo auquel les équipes pourraient avoir recours à raison de trois fois par match ? Ce serait comme à Roland-Garros. Et le jeu ne serait pas tant haché que cela en limitant le recours à trois demandes. On m'a dit que sur une saison, les erreurs d'arbitrages se compensaient. Je ne suis pas d'accord. Sur un match de Ligue des champions ou de coupe du Monde, cela ne peut pas s'équilibrer. Regardez la qualification de la France, à la dernière coupe du Monde, sur une main de Thierry Henry : on enlève à tout un peuple la qualification sur une erreur d'arbitrage.

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