Delestrez : « L'avenir dira quelles sortes de joueurs vont sortir »

Après Marc Westerloppe il y a quelques jours, Nord-Eclair consacre un nouvel article aux formateurs du Racing. Ce jeudi, c'est à Mickael Delestrez, entraîneur des U17 nationaux lensois, que le quotidien consacre son article.

Sa carrière de formateur : « En fait, j'ai fait deux ans à Lens, puis quatre ans à Lille et cela fait six ans que je suis revenu. »

Sur le fait d'avoir connu toutes les catégories de jeunes du Racing : « Il y a deux manières de voir les choses. Soit je me dis que je suis un bouche-trou. Ou soit, au contraire, je trouve très enrichissant le fait d'appréhender les différences entre les différents niveaux. » « On m'a demandé si c'était un avantage. C'en est un si les joueurs et l'entraîneur se disent que le fait de déjà se connaître fait gagner du temps. Par contre, si on est moins vigilants ou moins attentifs sous prétexte qu'on se connaît, on perd du temps. Suivre une génération, c'est très intéressant. Habituellement, on suit une équipe pendant un an. On appréhende une vingtaine de joueurs. Et dès qu'on les connaît, qu'on a compris sur quel curseur appuyer pour avoir la réponse demandée, on doit leur dire au revoir. »

Son attitude auprès des joueurs : « Je ne peux pas avoir la même attitude avec eux en U14 ou en U17. En U14, je suis un peu le grand frère, celui qui va les encourager et les mettre en confiance. Mais en U17, je leur fais prendre conscience qu'il y a un cadre. Que, dans ce cadre, ils ont une certaine liberté. Mais s'ils la dépassent, que je leur taperais sur les doigts. »

Sur les U17 nationaux actuels du Racing : « Aujourd'hui, ce qu'ils font n'est pas mal. Mais c'est juste pas mal. Pour que ce soit bien, il faudrait un meilleur contenu. Ce ne sont pas que les résultats qui m'intéressent, c'est la manière dont ils les obtiennent. Sur les six matches de 2011, je ne suis satisfait que d'un seul, le dernier. J'essaie de leur expliquer que l'important, ce n'est pas maintenant, c'est dans trois ans, quand ils seront en CFA ou en passe devenir professionnels. C'est le contenu qui leur permettra de percer. S'ils ne l'ont pas, ils ne passeront pas »

Sur le niveau des nouvelles générations à La Gaillette : « Sur le plan individuel, c'est moins bon que les générations 91, 92, 93. Mais si elle a peut-être moins de talent, elle colle parfaitement à l'identité du club : les joueurs sont travailleurs, à l'écoute, humbles et sérieux. L'avenir dira quelles sortes de joueurs vont sortir... »

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