Marc Westerloppe : profession recruteur

Dans son édition du jour, Nord-Eclair dresse le portrait d'un travailleur de l'ombre au sein du Racing. Marc Westerloppe est, en effet, chargé du recrutement des jeunes pour la formation lensoise et explique les points importants de son métier.

Les principales qualités recherchées chez un jeune : « Le potentiel, la flamme et l'entourage. Ce sont les trois éléments pour perdurer. » « S'il a ça, il se rendra toujours compte de ses erreurs et avancera. La flamme, c'est l'envie d'aller toujours plus loin, ce qui fait que l'on est exigeant avec soi-même. » « Il doit être capable de sortir un bon match même quand il est dans une forme moyenne. »

La concurrence entre clubs : « La difficulté est dans la première approche, c'est la concurrence. Aujourd'hui, tous les clubs veulent faire de la formation. Si, avant, il n'y avait que quatre ou cinq clubs, aujourd'hui, il y en a plus d'une dizaine »

Les projets des jeunes : « Les jeunes doivent s'inscrire dans un projet global, avant tout éducatif. L'une des premières choses que je dis aux parents est que sur dix joueurs, seuls deux deviendront professionnels. Ici, nous avons l'avantage de pouvoir mettre en avant une structure à la fois matérielle et humaine. » « La première étape, lorsque nous sommes intéressés par un joueur, est de le faire venir. La deuxième, c'est l'accroche avec les parents. Je peux passer beaucoup de temps avec eux pour les connaître et les comprendre. »

Les difficultés de l'évaluation des compétences : « On repère toujours les très bons joueurs. Le problème, ce sont pour les bons. Ce n'est pas une science exacte, il y a toujours des surprises. Prenez Didier Drogba : il lui a fallu quatre ans pour connaître une progression qui l'a finalement mené à Chelsea. Quand il est arrivé au Mans, à 18 ans et demi, il n'était pas encore mature : aujourd'hui, c'est devenu un modèle. »

La venue de Thorgan Hazard au Racing : « Un agent m'a appelé, en me disant qu'il s'occupait de deux frères dont l'un était au LOSC, Eden Hazard. Il m'assure que son petit frère a du talent. Nous prenons rendez-vous pour que je le voie jouer à Bruxelles, quelques jours plus tard. Le jour-dit, je n'ai rien vu : il pleuvait à verse et le match avait lieu sur un synthétique. Nous participions à un tournoi quelques jours plus tard, auquel il allait également. Là, j'ai vu un très bon joueur, qui savait faire des gestes de grand talent. On l'a fait signer. »

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