Gervais Martel : « Notre choix, il est connu : c'est de jouer à Valenciennes »

Gervais-Martel-RC-Lens-09A l'occasion d'un dossier consacré au RC Lens et aux travaux de rénovation du stade Bollaert-Delelis, Gervais Martel se livre dans La Voix du Nord au sujet des démarches entreprises avec Lille et Valenciennes pour l'accueil des Sang et Or dans les deux stades et revient sur les sorties médiatiques de Jean-Raymond Legrand et Michel Seydoux.

- Gervais Martel, où en êtes-vous sur ce dossier ? Les choses ont-elles avancé depuis les dernières prises de position ?
« Pas du tout. Je pense que toutes les collectivités concernées discutent pour trouver une solution. J'espère que ça va aller vite, cela concerne toute la région. On ne demande pas l'impossible, juste accueillir Lens pendant une saison. Notre choix, il est connu : c'est de jouer à Valenciennes, et, si on est en Ligue 1, d'avoir la possibilité de jouer quelques belles affiches au Grand Stade. Je sais que c'est compliqué pour tout le monde. Je suis président de club, je sais ce que cela implique pour celui qui accueille. Mais à un moment, il faut faire preuve de bon sens, comme nous l'avons fait à une époque pour le LOSC. »
- Quelles sont vos échéances ? Par rapport à la LFP, la DNCG ou encore le comité d'organisation de l'Euro 2016 ?
« La vraie échéance, c'est la préparation de la saison prochaine. Donc, le plus urgent, c'est sûrement la DNCG. On doit déjà envisager le budget différemment si on est en L1 ou en L2. Et là, on doit ajouter cette délocalisation. On doit avoir une visibilité sur les frais de logistique, d'accueil, d'organisation selon le stade qui nous accueillera. C'est pourquoi j'espère des réponses pour la fin de ce mois. »
- Vous avez été surpris par les prises de position récentes de la part du LOSC et du VAFC ?
« Oui. Je comprends que chacun protège son club même s'il y a eu parfois de l'agressivité. C'est humain et dans l'ordre des choses. Mais on ne demande pourtant pas l'impossible. Sans cela, ce sera difficile de perdurer pour Lens. Surtout que je pense que tout le monde peut y trouver son compte. On va payer des frais de location, les commerçants locaux auront aussi à y gagner. J'avoue avoir du mal à comprendre le climat actuel. Je le redis, je peux comprendre les réticences sur l'état de la pelouse, le transport des supporters, mais on peut aussi passer au-dessus de ça. »

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