MadeInLens teste : FIFA 14

Test-FIFA-14-01Ce dimanche matin, MadeInLens.com vous propose de découvrir une nouvelle rubrique, baptisée "MadeInLens teste : ..." et qui vous proposera occasionnellement de découvrir des critiques réalisés par l'équipe de MadeInLens sur des domaines ayant trait au RC Lens ou au football en général. Pour la première édition, nous vous proposons une double plongée dans l'univers des jeux vidéo de football où, en cette période, la bataille fait rage chaque année entre PES 2014 et FIFA 14. 

Chaque année, peu après la rentrée, les gamers du monde entier, attendent un jeu avec impatience : FIFA 14. La fin du mois de septembre marque le retour du nouvel opus de la franchise d'EA Sports sur PC, PS3 ou Xbox360. Ce dimanche matin, MadeInLens.com vous propose donc un test de celui-ci, les nouveautés du dernier numéro, les qualités et défauts, mais aussi un avis sur notre club favori : le RC Lens.

 

Les nouveautés de ce FIFA 14

Ce dernier opus s'est encore amélioré par rapport à l'année précédente. De nouveaux championnats voient le jour, même si, je vous l'accorde, ils sont loin d'être des ligues majeures mondiales : l'Argentine, la Colombie et le Chili. Ces arrivées augmentent encore le nombre d'équipes disponibles et jouables, ce qui constitue un atout énorme quand on sait que son concurrent le plus proche a du mal à acquérir de nombreuses licences.

On peut aussi remarquer un changement radical dans le menu. Finis les défilements horizontaux : celui-ci est à présent composé de blocs, bien plus pratiques et modernes.

Du côté du gameplay, peu de changements, les graphismes stagnent et, mis à part un certain ralentissement, je n'ai rien noté de bien transcendant. Je m'explique : les joueurs ont l'air plus lourds, c'est devenu presque impossible de prendre le ballon avec un joueur extrêmement rapide et sprinter le long de la ligne de touche à une vitesse folle. Le possesseur du ballon a tendance à fatiguer plus vite, ceci facilitant le retour des défenseurs adverses. Niveau lourdeur, le ballon n'y échappe pas. La physique de balle a été améliorée : fini l'effet « ballon en plastique » qui prédominait précédemment. Les frappes pures sont maintenant possibles, sans oublier que le réalisme extrême de ce jeu empêche de frapper de n'importe où pour scorer. Il faut donc être dans une bonne position pour essayer de trouver la faille, par la frappe, la passe ou le centre.

L'un des modes préférés des gamers, le mode carrière, a également été retouché. Un nouveau système de recrutement est apparu. Désormais il n'est plus possible de connaître les statistiques complètes des joueurs que vous courtisez. Soit une fourchette de statistiques s'affichent ou alors une liste des meilleurs attributs de celui-ci (vitesse, force ...). Pour en savoir plus, il faut alors envoyer un recruteur superviser le joueur en question. Ainsi, vous aurez plus d'informations sur cette recrue potentielle, et il sera donc plus aisé de faire votre choix et ainsi ne pas vous tromper et acheter un Sidi Keita pour 5 millions d'euros et 80 000 € par mois par exemple... Par contre, pour recruter d'excellents joueurs à bas prix, il vous faudra mettre le prix : un bon recruteur, ça coute cher mais c'est par là qu'il faut en passer pour dénicher des pépites ...

 

De très nombreuses qualités

Comme écrit plus haut, le réservoir presque illimité d'équipes jouables et de licences officielles fait de cette licence un must du genre. Vous voulez jouer avec le Real, le Milan AC ou alors Manchester United ? Pas de soucis ! Mais sachez qu'un match avec Derry City, Busan I'Park ou les Chamois Niortais c'est aussi possible.

Le nombre de stades est également impressionnant. Plus de 60 dont une grosse moitié qui existe vraiment. Cette année, plusieurs font encore leur entrée : la Donbass Arena de Donetsk, Goodison Park d'Everton et la Bombonera de Boca Junior.

Les joueurs sont de plus en plus modélisés. Toutes les stars mondiales bénéficient de leur vrai faciès, ce qui ajoute une touche de réalisme très agréable.

Les nombreux modes de jeu donnent à FIFA 14 une durée de vie illimitée : le mode Ultimate Team, les carrières, les matchs rapides, les modes online, les jeux techniques qui permettent de réaliser des défis ludiques ... Impossible de ne pas trouver son compte là-dedans.

 

Un jeu pas exempt de défautsTest-FIFA-14-02

Un jeu contient toujours son lot de défauts et Fifa 14 n'y échappe pas vraiment. On retrouve les mêmes difficultés que lors des précédents opus. Un jeu parfois mal calibré, où le fameux script fait fureur. Pour explication, le script est ce qui vous fait passer d'une période où tout vous réussit, où vous allez donc gagner vos matchs facilement en étant sur un nuage et en parvenant à effectuer ce que vous voulez, à une période catastrophique, où vos passes et frappes sont molles, où vos joueurs sont au ralenti et l'adversaire « on fire ». Quand ce fameux script se met en place, il sera impossible pour vous de gagner un match. Le gardien adverse, qu'il soit de Troyes ou du Real, sera toujours imbattable. Le vôtre par contre n'arrêtera pas une frappe de poussin des 35 mètres. Les contres défavorables vont s'enchaîner et ainsi vous amener à une défaite des plus injustes. Un joueur comme Éric Chelle sera alors capable de prendre de vitesse Cristiano Ronaldo et d'enchaîner les roulettes, flip-flap et autres gestes techniques ...

Autre défaut, le nombre réduit d'équipes nationales. 47 pour 26 sous licences officielles, c'est trop peu pour un tel jeu, qui mérite bien mieux.

Dernier petit souci : le jeu aérien est assez mal équilibré mais un patch venant de sortir semblerait régler tout ça ...

 

Le RC Lens dans FIFA 14

Venons-en à notre équipe favorite, le RC Lens. Soyons clair, depuis quelques années il est juste impossible de jouer en online avec cette équipe. Des joueurs très mal notés, une équipe avec énormément de défauts et presque aucun talent. Cette saison, il semblerait que jouer avec notre Racing devienne presque agréable.

Tout d'abord, la note globale des Sang et Or a augmenté, de 2,5 étoiles, elle passe à 3. Les recrues de qualité apportent ce petit plus. Dans l'ordre des statistiques, Adamo Coulibaly est noté à 73, Ahmed Kantari à 72, Danijel Ljuboja à 70, Pablo Chavarria à 68, Edgar Salli à 67, Alphonse Aréola à 65 et Loïck Landre à 64. Autant dire une nette amélioration. Par contre, les anciens sont toujours aussi mal jugés : Yoann Touzghar n'obtient que 64, Wylan Cyprien et Pierrick Valdivia ont 62 et Jérôme Le Moigne n'a que 60. Seuls Alaeddine Yahia (69), Ludovic Baal et Pierre Ducasse (67) s'en sortent mieux. On remarque qu'EA Sports semblent juger les joueurs sur leur pédigrée, plus que leurs réelles qualités. Sinon comment expliquer ces disparités étonnantes ?

Tout ceci fait que le RC Lens est le même dans le jeu que dans la réalité. Une attaque de folie pour la Ligue 2, avec de la vitesse, de la qualité technique et des buts à la pelle, mais une défense très moyenne où le poste d'arrière droit pose problème et où Alaeddine Yahia joue les pompiers de service. Le milieu prend également parfois l'eau, tant ni Jérôme Le Moigne, ni Pierrick Valdivia ne semblent être taillés pour le boulot défensif dans le jeu.

Un autre défaut a été corrigé, celui qui concernait Dème N'Diaye. En effet, lors de l'opus précédent, l'international sénégalais bénéficiait de sa bonne photo dans le jeu mais ses statistiques et ses renseignements étaient ceux de Tenema N'Diaye, l'ancien Nantais. Il avait donc 32 ans et était droitier. Chose réparée cette saison, le numéro 14 Sang et Or a bien 28 ans et il est gaucher. Jérémie Béla n'a pas cette chance, arrivé en cours de saison dernière dans l'effectif, il est noté ailier droit, à raison, mais est ... gaucher ! Et ceci n'a pas été corrigé, ce qui rend difficile de l'utiliser comme un réel suppléant de Pablo Chavarria sur l'aile droite.

Dernières petites broutilles qui me chagrinent avec le RC Lens, des soucis « visuels ». Aucun sponsor n'apparaît sur les maillots nordistes, ni « Azerbaïdjan Land of fire », ni « Invicta » et encore moins le dernier arrivé « Octopus ». Seule la société « Mc Cain » apparaît sur le short. Autre chose, le maillot des gardiens n'est pas modélisé, contrairement à la saison dernière. Ainsi Alphonse Aréola évolue avec une tenue entièrement verte, sans flocage officiel, alors que les tenues Adidas sont presque les mêmes pour les gardiens dans chaque équipe, il était donc aisé d'en attribuer une à notre jeune portier. Pour en finir avec les défauts, le flocage justement est mal réalisé. À domicile, les hommes d'Antoine Kombouaré évoluent bien avec un flocage jaune mais bordé de blanc, alors qu'il est noir dans la réalité. C'est pire à l'extérieur où les noms et numéros des joueurs sont en noir et blanc au lieu d'être Sang et Or, dommage ...

 

Conclusion

Ce FIFA 14 est donc très bon mais nous ne pourrons qu'être déçus de voir les défauts agaçants de l'opus précédent être encore présents. La franchise d'EA Sports reste tout-de-même la meilleure simulation de football sur consoles grâce à un gameplay retouché, une durée de vie infinie, des licences et équipes disponibles en grand nombre et un réalisme ahurissant. Du bon, du très bon même, mais pas encore la perfection !

Christopher

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