Valenciennes - RC Lens : Un derby non-respecté

14 Valenciennes RC Lens ResumeLe respect est une des valeurs primordiales de la vie. Et dans la vie comme dans le football, si on n'affiche pas un minimum de respect, on n'obtient rien.

Après s'être imposés 5-0 contre le Gazélec, sans doute que des têtes ont un peu gonflé, que certains se sont vus trop beaux. Depuis trois matchs - trois défaites consécutives -, les prestations toutes plus indigentes les unes que les autres se sont succédées.

Certes, ce déplacement à Valenciennes n'aura jamais la saveur d'un duel contre le LOSC. Mais toute la semaine, les discours lensois faisant croire qu’il s'agit d'un match comme les autres, ont trouvé la meilleure des réponses.

Valenciennes a joué un vrai derby...

VA a joué un vrai derby en y mettant tous les ingrédients. Intensité, hargne, volonté, tout ce qui manque aux hommes de Montanier depuis trois rencontres. Une réalité que l'entame de match et le premier quart d'heure a rapidement rappelé aux Sang et Or, Mauricio ouvrant le score sur un centre sublime de l'éternel Sébastien Roudet (14e). Les Lensois ont alors repris du poil de la bête avant la mi-temps et ont égalisé par Grejohn Kyei, servi au second poteau par l'inévitable Yannick Gomis (36e).

Ce même Yannick Gomis qui allait obtenir et convertir un penalty à la 62e minute pour remettre le Racing sur les rails et égaliser à 2-2, après que Robail ait été servi dans le dos d'une défense apathique (54e). Finalement, c'est Sébastien Roudet qui ponctuera sa masterclass en redonnant l'avantage aux siens, d'un tir croisé dans la surface (72e) quelques instants après un but de la tête logiquement refusé à Grejohn Kyei pour un hors jeu.

Beaucoup plus anecdotique, Mauricio va inscrire un doublé quelques instants avant la fin (87e), alors que les hommes de Philippe Montanier tentent d'apporter une once de danger sur le but de Perquis.

Et maintenant ?

Le score de parité à la mi-temps est miraculeux. Être revenu à 2-2 est miraculeux.

Une chose est sûre, sans une réelle remise en question, parler de montée est illusoire, mais redescendre en milieu de tableau une réalité.

Le calendrier n'a rien de réjouissant. Grenoble, Lorient, Brest, à la sortie de cet enchaînement d'enfer, on saura où se situe cette équipe.

Nicolas Pérez


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