Arnaud Pouille détaille la Marek Debout et le travail avec les groupes de supporters

Supporters RC Lens 02Ce mercredi soir, le Directeur Général du RC Lens, Arnaud Pouille, était l'invité de RMC pour évoquer la question des tribunes debout, qui font leur grand retour en Marek ce samedi pour la réception de Sochaux (15h, à suivre en live tweet sur MadeInLens.com). L'occasion pour le dirigeant d'expliquer les tenants et les aboutissants de la Marek Debout mais aussi d'expliquer le travail de longue haleine nécessaire pour y aboutir.

« La tribune Marek, c'est une institution à Lens. Avant, c'étaient les « Secondes ». On a enlevé les sièges après le match de Troyes il y a trois semaines, on a posé les 144 garde-corps. Cela limite les effets de vague. Avec les sièges, c'était ultra dangereux car on avait rajouté des dossiers pour l'euro 2016, et vous imaginez bien que sur un but, avec les mouvements de foules, des gens restaient coincés. Le but premier est d'améliorer la sécurité, d'apporter un esprit plus festif car les supporters veulent vivre leur passion debout, tout simplement. La réalité est que les gens étaient déjà debout. Cela représente 4132 places. Les places restent numérotées, mais chacun vit sa vie ! Ils se placent par section, par groupe ultras et « conventionnels », mais ils se rassemblent naturellement, ils vivent au sein de la tribune sans faire attention aux sièges. Ils la connaissent par coeur, c'est 100% d'abonnés. »

Le dirigeant lensois explique ensuite le long travail, mené de concert avec les groupes de supporters : « Ce sont les groupes qui sont à l'initiative. On n'a pas eu de soucis. Il y a des supporters qui le réclame depuis dix ou quinze ans, je pense notamment à Pascal Demuynck. Depuis un an, les groupes ultra ont fait pression, bien entendu on s'est retournés vers les institutions : la LFP, la Préfecture, la Sous-préfecture, le ministère des Sports. Il y a eu le lancement de l'expérimentation. Naturellement, on a postulé. C'est un gros boulot depuis un an d'aller voir les institutions, de travailler avec eux sur les messages, il y avait des conditions aussi. Il y avait la condition de ne pas augmenter la capacité pendant l'expérimentation et de ne pas faire appel aux fonds publics, donc de financer les travaux sur nos fonds propres. »

Source : RMC


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