Sylvain Matrisciano : « Former des joueurs qui peuvent vite s’intégrer à l’équipe première du RC Lens »

Sylvain Matrisciano RC LensAu cœur du projet de formation du RC Lens, Sylvain Matrisciano refuse d’uniformiser le système de jeu des diverses équipes du club lensois, soulignant le besoin de ces joueurs de s’adapter à divers systèmes et aux entraîneurs de composer avec les formes de leurs groupes. Pour le directeur de la Gaillette, cette force du projet se bâtit aussi sur le recrutement de bons joueurs pour les former, sans forcément dépenser des sommes astronomiques pour les attirer mais en jouant sur d’autres éléments importants du parcours.

« Le système de jeu, ce n’est pas une priorité. Ce n’est pas une priorité que l’on joue tous en 4-4-2, en 4-3-3 ou qu’on fasse tous de la zone ou de l’individuel. Je pense que notre boulot, c’est de former des joueurs qui peuvent vite s’intégrer à l’équipe première : c’est la priorité, mais qu’ils soient capables aussi d’être vendus et de s’adapter à d’autres systèmes de jeu. Ce que je souhaite, c’est que l’on ait tous, à 95%, l’obligation de jouer à quatre défenseurs et deux joueurs extérieurs. Cela veut dire que on sera toujours à quatre, qu’on aura toujours un ailier droit et un ailier gauche, deux attaquants, un attaquant, mais qu’on soit portés vers l’avant. Par rapport à ce que l’on veut, sur la générosité, le 4-3-3 me va bien ! Je ne peux pas l’imposer. On met le joueur au centre du projet. Le système de jeu vient après… Il est bien évidemment obligatoire que la réserve, à savoir des joueurs qui sont appelés à jouer très rapidement en professionnels, va s’inspirer du système de jeu des pros. Mais si on a deux super attaquants dans son équipe, c’est dommage de vouloir jouer en 4-3-3 et de mettre un super attaquant à droite ou à gauche. Il faut tenir compte de nos effectifs, du recrutement… On n’est pas Monaco ni le PSG à mettre de l’argent sur des jeunes joueurs. On a d’autres arguments, comme la scolarité, le fait d’inviter des familles ici parce qu’on a une richesse d’accueil à la Gaillette et on peut inviter les familles à passer quelques jours avec leurs gamins. On souhaite que les gamins retrouvent une fois par mois le cocon familial : où ils retournent ou alors la famille se déplace et ça, on le paie. Mais ce n’est pas une somme sur un compte bancaire pour dire qu’on achète un joueur. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens


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