Eric Sikora : « L’opportunité d’être dans le dernier carré »

Eric Sikora RC Lens 05Comme lors de sa première expérience d'entraîneur du RC Lens, Eric Sikora va diriger les Sang et Or lors d'un quart de finale de Coupe de France ce mardi contre Les Herbiers. En 2013, le club lensois était tombé contre Bordeaux au stade Bollaert-Delelis, passant de peu à côté de la qualification et nourrissant des regrets. Pour l'entraîneur du RC Lens, ce match face aux Vendéens doit mobiliser l'ensemble du groupe, doit permettre au club de se hisser en demi-finale où tout peut arriver et avoir des conséquences positives sur la suite de la saison en Ligue 2.

« Le lendemain du match contre Clermont, j’ai parlé très rapidement du match et j’ai dit aux joueurs de vite se projeter sur le match contre Les Herbiers. Il y avait de la déception par rapport au match et à la prestation qu’on a pu produire. Il faut vite se remettre au travail et vite enchaîner sur Les Herbiers. Dans la séance d’entraînement, ça sera plus sérieux : il y a une séance de tirs au but au cas où. Je pense que les mecs vont rentrer tout doucement dedans et, demain, il y aura cet esprit de coupe, comme ils ont pu l’avoir contre Troyes, Boulogne, Reims ou même Saint-Brieuc où ça a été compliqué mais c’est passé quand même. Dans ces matchs, ils ont répondu présents. Généralement, dans le dernier carré, il y a le PSG, Marseille, Lyon, Monaco, Saint-Etienne ou une grosse équipe. Aujourd’hui, on a l’opportunité d’être dans le dernier carré. Si on n’est pas conscients qu’on peut réaliser un grand coup et faire parler du club, de la région et surtout de l’équipe, ça serait dommage. Ils ont toujours répondu présents et j’espère que ça sera encore le cas à 21h05. »

Sur le quart de finale de 2013 contre Bordeaux : « Il y avait beaucoup de déception parce qu’on n’est pas passés très loin : on mène 1-0, on rate une balle de 2-0. A la pause, on a un but d’avance et on savait que c’était une équipe qui marquait rapidement en début de seconde période. Ils ont marqué sur un coup de pied arrêté et Diabaté avait mis un doublé, ils avaient même raté un penalty. On revient à 2-3 et il s’en est fallu de peu. Je me souviens que Bordeaux avait eu 250 coup-francs à droite, à gauche, dans l’axe, aux 18 mètres, à 30-35 mètres. Avec des gars comme Obraniak ou Sertic, c’était facile pour eux. Satisfait parce qu’on avait rempli Bollaert, je me souviens qu’il y avait un problème d’horaire : on voulait nous faire jouer dans l’après-midi alors qu’un quart de finale à Bollaert, tu es là pour remplir le stade et vivre des émotions. Je pense que tout le monde en a vécu sur ce match, c’est ça qui était important. C’est pour ça qu’aujourd’hui, ce quart de finale, il faut le jouer à fond en se disant qu’après on peut recevoir en demi-finale et, après, on ne sait pas ce qu’il peut se passer dans les autres quarts ; ça peut être le PSG ou Marseille où c’est quasi impossible, mais après il y a peut être Caen, Strasbourg, Chambly, Lyon. Il faut se dire qu’il y a une belle carte à jouer mais il faut d’abord se concentrer, être appliqués et se qualifier avant de vouloir parler. Il faut penser à ce que ça peut nous apporter : tu as un mois où tu vas rester concerné et où tu auras la banane, parce que tu auras une demi-finale à jouer. Tout le monde sera concerné : ça ne peut être que bénéfique pour tout le monde. Il y a le stade de France au bout : il faut continuer à rêver et le rêve, c’est d’aller au bout, on l’a dit aux joueurs. Ça peut aussi être un tournant dans une carrière et ça peut être plein de choses individuellement et collectivement. Ce n’est que du bénéf pour tout le monde. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens


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