En Plein dans le MiL : la saison 2017-2018 de Souleymane Diarra au RC Lens

Souleymane Diarra RC Lens 05La saison 2017-2018 du RC Lens étant maintenant achevée, c’est désormais l’heure des bilans pour l’effectif du club lensois. Depuis le samedi 19 mai et durant les prochains jours, l’équipe de MadeInLens va passer au crible et analyser la saison de chaque joueur Sang et Or dans notre rubrique « En plein dans le MiL ».

Après Cristian Lopez hier, nous continuons sur notre lancée avec le bilan de la saison de Souleymane Diarra.

La saison de Souleymane Diarra

Que retenir de la saison de « Souley » ? À mon sens, nous pouvons l’analyser sous trois angles. Le premier est celui d’un joueur au tempérament de feu - même excessif - qu’il lui aura valu deux expulsions successives lors de ses deux premières titularisations sous le maillot Sang et Or. Ajoutons à cela neuf cartons jaunes, cela fait quand même beaucoup pour un seul homme ! Le deuxième est celui d’un joueur plutôt à l’aise techniquement, parfois facile - même trop par instant - capable de geste de classe comme l’atteste son but contre Tours au stade Bollaert-Delelis. Quant au troisième, il se base sur une « capacité » irritante à jouer pour lui même au détriment du jeu collectif. Combien de fois a t-il négligé un partenaire pour tenter l’exploit individuel ?  Au final, dans une équipe qui a globalement souffert d’un manque de talent, Souleymane Diarra a semblé un ton au-dessus de ses partenaires, sous réserve des défauts relatés ci-dessus.

Les dirigeants lensois ont tout de même décidé de lui faire confiance dans la mesure où il est le seul joueur prêté pour lequel l’option d’achat a été levée. À lui désormais de rendre la confiance accordée par le staff, de gommer les excès d’individualisme et de nervosité. Et bien entendu qu’il dynamisme l’entrejeu lensois en mettant sa technique à disposition du collectif.

Note globale : 5,5/10. Mention :  À son actif, une technique au dessus de la moyenne et 4 buts inscrits. À son passif, trop d’agressivité et un excès d’individualisme. S’il veut passer un cap, Souleymane Diarra doit absolument progresser dans ces deux domaines.


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