RC Lens - ESTAC : se lâcher pour enfin rêver

Coupe de France 8e finale RC Lens ESTAC Troyes presentationAprès deux défaites consécutives inquiétantes à Bollaert-Delelis, face à Orléans puis Sochaux, les joueurs d’Eric Sikora ont su stopper l'hémorragie à Lorient. Certes le jeu ne fut toujours pas eu rendez-vous, mais l’essentiel est bien là : les Lensois ont pris un point, stoppent une spirale négative qui posait déjà question, et se donnent un peu d’air au classement d’une Ligue 2 toujours aussi imprévisible.

La réception de Troyes, pensionnaire de Ligue 1 lui aussi à la lutte pour le maintien, offre la possibilité de s’offrir une belle bouffée d’oxygène dans une saison de transition, qui restera en travers de la gorge des supporters lensois, quoi qu’il arrive. Pour une fois, nos Sang et Or ne se doivent pas de faire le jeu, pour une fois la pression ne les accablera pas à l’heure d’entrer sur la pelouse d’un stade Bollaert-Delelis pourtant acquis à leur cause. C’est justement l’occasion de se lâcher, de prendre du plaisir dans le jeu, de ne pas calculer...autant d’idéaux que les Lensois n’ont pas pu toucher depuis le début de saison, pris qu’ils sont dans leur opération remontée au classement, après une entame calamiteuse.

En face, les joueurs de Jean-Louis Garcia, entraîneur éphémère du Racing en 2012-2013, peinent en ce début d’année après un début de saison très réussi. C’est souvent le lot des promus qui démarrent fort, mais la zone rouge est désormais une réalité pour des troyens qui ont notamment perdu leur buteur coréen Suk sur blessure, alors que celui-ci était en pleine bourre. Le vétéran Nivet dispose de moins de temps de jeu, ses coups de génie faisant défaut au club de l’Aube. Dans cette opération maintien, les champenois viendront certainement décomplexés avec un onze renouvelé pour l’occasion, à moins que Garcia n’entretienne le rythme de ses titulaires, après le report du week-end dernier.

La magie de la Coupe nivelle parfois les écarts sur le papier. C’est tout ce que l’on peut souhaiter aux hommes de Sikora, qui devront la jouer collectif s’ils veulent espérer créer l’exploit. L’occasion de nous offrir un quart de finale, cinq ans après la réception de Bordeaux, riche en couleurs et en émotions, qui avait vu l’équipe lensoise se transcender sous les ordres d’un certain Eric Sikora, promu entraîneur à la place de...Jean-Louis Garcia cette saison-là. Forts de ces souvenirs, nous reprendrions bien une petite Coupe...de Champagne ?

Guillaume Delattre


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