FC Lorient - RC Lens : Pour s’éviter la trouille
- Écrit par La Rédaction
Le soufflé est un plat difficile à faire. Quand il est réussi, il impressionne les convives par sa belle forme voluptueuse. Malheureusement, souvent il retombe et décourage le cuisinier.
Pour nous, supporters lensois, nous sommes dans la phase de découragement. Après avoir rêvé, trop vite sans doute, après la récente série d’invincibilité, le soufflet est retombé après les deux dernières défaites contre Orléans et Sochaux. Ce ne sont pas les défaites qui interrogent mais la manière, l’absence de jeu. Espérons que cela est dû à la fatigue engendrée par la répétition des matchs et une période de mercato toujours compliquée à gérer.
La réponse viendra de ce déplacement dans le Morbihan, dans le stade du Moustoir pour défier les merlus de Mickaël Landreau. Les hommes d’Eric Sikora vont affronter une équipe joueuse, qui va laisser des espaces.
Soit le RC Lens affiche le visage vu à Brest et à Nîmes face à des adversaires du même calibre, et on pourra se dire que Sochaux et Orléans étaient des accidents de parcours. Soit c’est à nouveau l’équipe médiocre qui se présente sur le rectangle vert, et nous devrons alors trembler jusqu’à la fin de la saison pour le maintien.
Vainqueurs du leader rémois à Auguste Delaune, auteurs de trois buts en coupe de France à Montpellier, les Lorientais et leur effectif de Ligue 1 font figure d’épouvantail face à un groupe lensois à nouveau plongé dans le doute.
Soutenus encore par 500 fidèles, les Sang et Or ne pourront peut-être pas profiter des tifos souvent organisés par les Ultras lorientais. En effet, la préfecture du Morbihan veut interdire les bâches avec des personnes en dessous. Après des horaires incompréhensibles (bravo aux Red Tigers pour leur texte), les autorités prennent un malin plaisir à vouloir détruire le football. Peut-être que l’atmosphère sera dès lors particulière, aux Lensois d’en profiter.
La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit ». Croisons les doigts pour que ce soit le cas du onze lensois.
Nicolas Pérez