Alain Casanova : « Notre marge de manoeuvre est infime »

Alain Casanova RC Lens 03Les saisons se suivent et se ressemblent pour le RC Lens. Véritable figure de proue du championnat de France de Ligue 2, le club lensois peine à trouver de la constante et à enchaîner les bons résultats. La cause ? Le degré de motivation supplémentaire chez les adversaires au moment d’affronter les Sang et Or. Conscient de cet aspect, Alain Casanova assure s’être rapidement adapté à cette situation qu'il rapproche à celle du Paris Saint-Germain en Ligue 1.

A un moment, on avait le sentiment que vous aviez de la marge sur la concurrence. Finalement, vous êtes toujours sur un fil…

« Depuis le début de la saison, on doit batailler. La Ligue 2 est difficile avec beaucoup d’équipes qui se valent. Il y a toujours une grande motivation à jouer le RC Lens. Notre marge de manœuvre est infime, et il faut être très performant pourremporter les matches. On n’a jamais dominé des rencontres de la tête et des épaules, même si celui à Ajaccio fut l’un des plus faciles. »

Avez-vous rapidement intégré que Lens était l’équipe à abattre ?

« Oui, je me suis tout de suite familiarisé avec ça. Parfois, comme c’est le cas avec le PSG, j’ai l’impression qu’on est une équipe composée d’individualités avec une étiquette de favori et qu’on devrait gagner à chaque fois par trois ou quatre buts d’écart. On oublie qu’il y a eu quinze arrivées avec parmi elles, des joueurs qui n’étaient pas programmés pour être titulaires. On a plus donné cette étiquette par rapport au statut du club qu’en fonction du niveau de l’équipe. Il faut ramener les choses à leur juste valeur. »

Votre équipe a-t-elle le souffle nécessaire pour terminer le travail ?

« (ferme) Bien sûr. La saison est longue et éprouvante. Plus la fin se rapproche, plus c’est compliqué mentalement pour tout le monde. Mais pas seulement pour RC Lens. Je répète à mes joueurs qu’il faut être sûr de nous, très confiant. Mon équipe a progressé depuis le début de la saison sur le plan du jeu. Elle fait preuve de cohésion. On connaît des aléas comme les autres. Il faut être très positif et tout mettre en œuvre pour aller gagner au Havre. »

Source : La Voix du Nord

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