John Bostock : « Mon issue de secours, c’était le football »

John Bostock RC Lens 01Depuis son arrivée au RC Lens au mercato estival, John Bostock se distingue par ses excellentes prestations récompensées par deux trophées UNFP et deux MVP MadeInLens en septembre et octobre. Le milieu de terrain des Sang et Or, désigné joueur de l'année pour le club lensois par La Voix du Nord, se confie dans le quotidien sur sa jeunesse et, notamment sur le rôle de son père qui l'a amené vers le football.

– Parlez-nous de l’enfant que vous étiez, de son quotidien et de ses rêves…

« J’ai grandi dans les quartiers sud de Londres, à l’époque où il y avait une vraie culture des gangs. Mon issue de secours, c’était le football. C’est ce que j’aimais faire, que ce soit à l’école, quand je sortais de l’école, quand je rentrais chez moi… On n’avait pas de jardin, on avait un appartement tout petit, on vivait d’ailleurs à six (avec ses parents et ses trois sœurs) dans un endroit avec deux chambres. C’était difficile. Du coup, je rêvais de devenir footballeur, c’était ma façon de m’en sortir. On jouait dans l’appartement, ma sœur devait jouer la gardienne et ma mère n’arrêtait pas de dire « Oh John… » (sourire).  »

– Qui vous a amené au football, vous a transmis le virus ?

« Parfois, vous choisissez votre passion, parfois c’est elle qui vous choisit. Je n’ai pas choisi le foot, c’est lui qui m’a choisi. Je dis ça humblement. Vous savez, je crois en Dieu, et il m’a donné cette passion et le talent pour y jouer. Autant que je m’en souvienne, j’ai toujours aimé ça, depuis tout petit. D’autres aimaient se battre, ou faire d’autres choses, moi c’était le foot. J’étais un petit garçon normal, plutôt bon à l’école, ma mère était enseignante au collège, elle m’a aidé à rester concentré sur mes études. Mon père était chauffeur de taxi à Londres, il l’est toujours. Avant, il avait été boxeur amateur. »

– Il vous a coaché, quand vous étiez petit ?

« Oui parfois, l’été, il m’entraînait physiquement. Il m’a entraîné comme un boxeur, et cela développe énormément le mental. Ça aide à devenir plus agressif, plus concentré, plus discipliné. C’était vraiment très dur. C’est le premier qui m’a amené au football, même si ce n’est pas lui qui m’a transmis la passion. À cinq ans, il m’a pris mon premier abonnement à Crystal Palace. »

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