Alain Casanova : « Je pense qu’on va monter en puissance »

Alain Casanova RC Lens 10Arrivé en juin au poste d'entraîneur du RC Lens, Alain Casanova a découvert le club lensois, la Gaillette, ses installations et son personnel et un club qui, au niveau financier, sort de deux saisons noires depuis la reprise du Racing par Solférino et l'Atletico Madrid.

Dans La Voix du Nord, l'entraîneur des Sang et Or dresse un premier bilan depuis son arrivée, notamment au niveau du fonctionnement du secteur sportif, ses liens avec la cellule de recrutement, l'implication de l'Atletico Madrid dans les choix et la vie du Racing Club de Lens.

Deux mois après votre arrivée, avez-vous le sentiment de pouvoir bien travailler, vous et votre staff ?

« Tout à fait. Je ne pensais pas trouver d’aussi bonnes conditions à tous les niveaux, sur le plan structurel, sur le plan humain… Je ne pensais pas trouver d’union entre toutes les composantes du club, ni autant de qualités dans certains domaines, comme la formation. Aujourd’hui, tout est mis en œuvre au club pour qu’on se sente bien, pour qu’on fasse une bonne saison, et qu’on ait la possibilité de tenir nos objectifs. Si on peut regretter certaines choses, par exemple des mouvements de joueurs qui dans mon esprit n’étaient pas prévus, je pense à Gbamin, Cyprien, à la volte-face de Landre, ou à l’arrivée tardive de certains joueurs, l’équipe et le jeu que l’on veut voir se met en place. Même si notre début de saison est je dirais moyen, ce à quoi je m’attendais un peu, il me donne confiance. Je pense qu’on va monter en puissance. »

[...] Vous êtes arrivés après un épisode nébuleux, la reprise du club par une entité luxembourgeoise (Solferino) et la prise de pouvoir de l’Atlético Madrid. Aujourd’hui, comment fonctionne le club au quotidien, avec qui avez-vous des rapports dans le travail ?

« J’ai des rapports avec tout le monde. Au quotidien, surtout avec Jocelyn Blanchard, avec lequel il y a une bonne relation et une bonne collaboration dans le travail. C’est quelqu’un qui s’est mis très vite au service de l’équipe. Il a passé de très mauvais moments ces dernières années, même si ce n’est pas à moi d’en parler (le directeur sportif n’était pas impliqué par Antoine Kombouaré). En tout cas, il a senti tout de suite qu’il était repositionné à un poste important à mes yeux. J’ai une grande satisfaction à travailler avec lui et toute la cellule. Après, concernant tout ce qui est dossiers administratifs, transferts, c’est une relation, moins quotidienne, avec Didier Roudet. Et ensuite occasionnellement, notamment pendant le mercato, on fait souvent le point avec Gervais Martel. Ensuite, j’ai une relation particulière avec les gens de l’Atlético, parce que je parle espagnol, avec Ignacio Aguillo et Alberto Marrero (Diaz), une des personnes importantes de l’Atlético. Je les ai rencontrés quand j’ai été contacté, je les ai connus juste avant que je signe. C’est une relation qui s’instaure quand il y a des besoins. Alberto peut proposer des profils, on en discute ensuite avec Jocelyn. »

Votre culture espagnole, notamment par votre double nationalité, ça facilite les rapports avec eux, la compréhension, une vision commune du jeu ?

« Oui, mais je pense qu’ils ont découvert aussi que, si je suis un entraîneur qui aime le jeu de possession, j’aime aussi l’intensité offensive et défensive. Ca se rapproche des principes et de ce que peut faire (Diego) Simeone avec l’Atlético. C’est bien qu’il y ait une certaine continuité aussi. » 

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