RC Lens - Bourg en Bresse : Le meilleur pour la fin

RC Lens Bourg en Bresse Peronnas Benjamin BourigeaudLe RC Lens a terminé l'année en fanfare en s'imposant contre Bourg-en-Bresse (2-0). Pour la première fois de la saison, Lens s'est imposé avec deux buts d'écart. Surtout, pour la première fois de la saison, les Sang et Or ont livré un match plein, à la plus grande joie de son fidèle public. Ce troisième succès consécutif permet aux Lensois de pointer à deux petits points du podium à mi-chemin. 

Un premier acte proche de la perfection

Le Racing prend la rencontre par le bon bout en s'appuyant sur un pressing cohérent et efficace. Les Burgiens sont à la peine et laissent très rapidement la possession aux maîtres des lieux. Le réalisme qui faisait tant défaut aux Lensois en début de saison est désormais un vieux souvenir. Comme à Charlety, les Lensois se montrent décisifs et assez chanceux sur leur toute première occasion. Suite à un bon travail du duo Ikoko-Chavarria sur le flanc droit, l'Argentin centre en retrait à destination de Benjamin Bourigeaud, ce dernier reprend de volée et trompe Callamand, gêné par la trajectoire déviée du ballon (1-0, 14'). Pour autant, cette ouverture du score est loin d'être volée, elle récompense même la bonne entame de match des Artésiens. Les Burgiens tentent de réagir sur coup de pied arrêté. A la réception d'un corner venu de la gauche, Jimmy Nirlo, seul au second poteau, manque assez inexplicablement sa reprise (16'). Passé ce coup de chaud, Lens intensifie sa pression et se montre de nouveau dangereux par l'intermédiaire de Lalaïna Nomenjanahary, dont la frappe est difficilement repoussée par le portier burgien (19'). Déchaîné, le Racing finit par doubler la mise à la demi-heure de jeu, par l'intermédiaire de Pablo Chavarria, dont la frappe du gauche vient se loger au ras du poteau (2-0, 30'). Assez tranquille jusqu'ici, Joris Delle se fait une frayeur en repoussant non sans mal un coup franc de Berthomier (36'). Séduisants et enthousiasmants, les Lensois rejoignent les vestiaires avec un avantage au score amplement mérité. 

 

Entre gestion et sérieux

Le deuxième acte n'aura guère d'impact sur l'issue de la rencontre. Lens garde le contrôle des opérations et propose un spectacle assez convaincant. Justesse dans les enchaînements, véritable débauche d'énergie, vitesse et percussion sur les ailes, Bollaert apprécie le spectacle et le fait savoir. Symbole de ce renouveau lensois, Pablo Chavarria livre un match plein. Après avoir livré une passe décivise et permis aux siens de faire le break en première période, il est à deux doigts de se montrer à nouveau décisif. A la suite d'un nouveau débordement sur le côté droit, le capitaine lensois centre en retrait pour Lalaïna Nomenjanahary, le Malgache a beau s'appliquer, sa frappe manque de précision (62'). Les Burgiens tentent de relever la tête, mais leurs offensives manquent de conviction. Lens laisse la possession à son adversaire et tente de se montrer dangereux en contre. Mais ni Jordan Ikoko (80'), ni Pablo Chavarria (89') ne parviennent à corser l'addition. Au rang des satisfactions, on peut également noter le bon match de Simon Banza, pour sa première titularisation. Le jeune attaquant formé au club aurait même pu ajouter son nom au tableau d'honneur, sans l'intervention de l'arbitre qui le sanctionne d'une faute peu évidente dans un duel aérien avec Callamand (55'). Une première titularisation qui en appelle certainement d'autres dans les semaines à venir. 

 

Grâce à ce nouveau succès, le RC Lens termine l'année civile à la 7e place, à seulement deux unités du podium. Cette ultime représentation avant la trêve des confiseurs est pleine de promesses pour 2016. Cependant, restons prudents et n'oublions pas que cette même équipe nous désolait il y a encore peu. Espérons également que cette période d'inactivité ne viendra pas couper la bonne dynamique des Artésiens. Lens peut encore prétendre à la montée, mais le plus dur reste à venir. Surtout, plus aucune sortie de route ne sera permise. Lens a entamé un sprint qui s'apparente à un véritable marathon, à savoir rattraper le temps perdu. 

Romain Pechon

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