Didier Dubois : « En préformation, on a l'ébauche de la sculpture »

Dans son édition du jour, Nord-Eclair dresse le portrait de Didier Dubois. Ancien défenseur du Racing et de Martigues, il travaille désormais au sein du Racing comme responsable de la préformation. Dans Nord-Eclair, il explique les divers aspects de son métier.

Son arrivée à Lens : Le Racing l'a appelé « pour venir pallier un manque d'éducateur. » « À l'époque, j'aimais bien tout ce qui concernait la préparation physique, explique le natif de Vimy. Mais je n'avais pas en tête de devenir éducateur. » « J'ai tout de suite ciblé un créneau où il n'y avait pas d'anciens footballeurs. »

Sa passion pour la préformation : « On ne fait pas du copier-coller. Il faut toujours s'adapter. » « Ce n'est pas la peur du résultat qui m'a poussé à ne pas faire de post-formation. Le module préformation est mal connu. Mais il est indispensable dans un club. » « En préformation, on a l'ébauche de la sculpture. On fait travailler les jeunes en un contre un, deux contre un, on fait de travail de zone, en supériorité numérique. On se sert de tous les contenus pour leur donner les bases. »

L'organisation de la péformation lensoise : « J'ai six responsables d'équipes : on fait le point ensemble par rapport aux besoins que nous avons. Parfois, nous faisons beaucoup d'évaluations différentes pour finalement peu recruter. Pour cette année, je n'ai par exemple recruté personne pour mon équipe (les U16, ndlr). Mais pour l'année prochaine, j'en ai recruté trois. Deux sont à Clairefontaine, le troisième est au pôle de Liévin. »

L'évolution de l'état d'esprit : Ca ne va « pas forcément dans le bon sens. À la base, on a des garçons passionnés et des parents identiques. Mais de plus en plus, on perçoit cette tendance comme quoi tout est acquis. Pour certains, on se demande s'ils vont savoir se faire mal quand il le faudra. »

Sur le passage en professionnel de ses joueurs : « C'est un grand point d'interrogation par rapport à la vision qu'ont les jeunes du centre de formation. L'objectif de certains est d'y entrer, et la route s'arrête là. Nous ne sommes pas dans ces dispositions ». Il prend l'exemple d'Yvan Dzierzynski, défenseur central qui évolue en CFA. « Il est arrivé alors qu'il avait 8 ans. Cela n'a pas été facile pour lui. Il sait très bien quelles sont ses forces, ses lacunes. Il a travaillé. Il sait qu'il devra encore le faire. Mais son état d'esprit l'a fait monter dans les catégories. »

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