Luc Dayan : « La Coupe est là ! »
- Écrit par Thomas
Dans La Voix du Nord, Luc Dayan, le président du RC Lens, revient sur la qualification lensoise pour les quarts de finale de la Coupe de France et se réjouit non seulement de cette qualification, mais aussi de retrouver les Girondins de Bordeaux de Francis Gillot et de la bonne image que cela apporte au RC Lens.
- Comment interprétez-vous cet enchaînement heureux en Coupe de France ?
« C'était un match important. Comme le tour suivant se situe le mois prochain (16 ou 17 avril), il était utile que le club puisse bénéficier, durant ce laps de temps, d'émotions positives. Nous avions perdu à Monaco. Tout le monde ressentait des craintes. Mais on a fait le boulot. Nous continuons d'entretenir le meilleur, via la Coupe. Le club s'est recalé sur ses fondamentaux avec une forte implication. Il est revenu en somme sur ce qui a toujours fait sa force ! »
- À travers la communion public-joueurs, on a même retrouvé des accents du passé...
« Je n'ai pas vu ces scènes car j'étais déjà aux vestiaires. Ça fait chaud au coeur et c'est bien que Lens puisse restaurer son image dans le football. On a la chance que ça se passe ainsi. Les joueurs n'ont pas tremblé. »
- Et maintenant, voici Bordeaux...
« Outre le fait qu'on va recevoir un autre club de L1, après Rennes (2-1), il y aura Francis Gillot en face. Lui et "Siko", c'est la même génération, la même émotion. On me dit souvent que les malheurs de Lens ont commencé quand Gillot s'en alla (en 2007)... Sportivement, c'est faisable. »
- Aviez-vous flairé que Lens pourrait faire campagne ?
« Dès qu'on a vu les bons enchaînements, les tirages un peu heureux et surtout la façon avec laquelle on a battu Rennes, on a défini des mécanismes d'intéressement. On s'est dit que ça valait le coup de s'occuper de cette compétition. C'est vraiment une bonne nouvelle. Ça fait "réexister" Lens dans les médias. Le club a beaucoup souffert. L'image projetée désormais par le groupe de "Siko" est bonne. Hélas, les résultats ne suivent pas forcément et l'idée qu'on puisse se mêler à la bagarre s'est éloignée. Mais la Coupe est là ! »