RC Lens - SC Bastia : les notes MadeInLens

MadeInLens les notesÀ l'occasion de la 23e journée de Ligue 1, le RC Lens recevait le SC Bastia. Les deux équipes se sont séparées sur un score nul, 1-1. 

Au classement, le Racing se classe à 19e place, restant pour une journée supplémentaire dans la zone rouge. 

Ce dimanche, ce sont Thomas Vandaële et Romain Pechon, rédacteurs pour MadeInLens, qui livrent leurs avis sur la prestation individuelle de chaque joueur lensois, sur le coaching d'Antoine Kombouaré et la qualité du match réalisé par les Bastiais.

Rudy Riou :

- Note de Thomas Vandaële : 6/10

Globalement rien à faire, mais globalement rassurant sur le peu de choses à faire. Il a beaucoup parlé, beaucoup guidé sa défense, il assume son rôle de cadre à plein temps et a pris une autre dimension au RC Lens. Rassurant.

- Note de Romain Pechon : 5/10

Le portier lensois n’a pas été inquiété jusqu’à ce pénalty bêtement concédé par Cavaré. Et comme tous les autres gardiens de Ligue 1 avant lui, il a mordu dans la feinte de Boudebouz. Pour le reste, il a été solide dans les airs et attentif lors des rares ballons mis en profondeur pour les attaquants bastiais. Le portier lensois n’a pas été inquiété jusqu’à ce pénalty bêtement concédé par Cavaré. Et comme tous les autres gardiens de Ligue 1 avant lui, il a mordu dans la feinte de Boudebouz. Pour le reste, il a été solide dans les airs et attentif lors des rares ballons mis en profondeur pour les attaquants bastiais. 

Dimitri Cavaré :

- Note de Thomas Vandaële : 4/10

Ça aurait pu être son meilleur match depuis assez longtemps. Combatif, une première mi-temps pleine d'allant, un sacré défi physique imposé à son vis-à-vis, une grosse présence dans les phases offensives... bref un super match jusqu'à la 60ème minute ! Il fait perdre 2 points au Racing sur un gros manque de lucidité ! Depuis le début du match, Palmieri a multiplié les bassesses et les provocations, espérant faire craquer le jeune Lensois, défi réussi avec cette faute complétement inutile. Dommage, c'était jusque là l'un de ses meilleurs matchs de la saison, mais on peut difficilement mettre la moyenne avec une erreur pareille.

- Note de Romain Pechon : 5/10

L’ancien banni a débuté le match sur d’excellentes bases. Toujours aussi brouillon techniquement, il a démontré une réelle envie et une volonté de bien faire. Sur quelques actions, on a retrouvé le Cavaré virevoltent dans son couloir et qui plus est en réussite sur ses centres. Malheureusement, on a aussi eu affaire à sa traditionnelle baisse de concentration qui entraîne un penalty alors que Lens semblait bien au-dessus de son adversaire du soir. Frustrant. 

Jean-Philippe Gbamin :

- Note de Thomas Vandaële : 6/10

Un gros match du défenseur central Lensois qui fait oublié ses boulettes récentes. Un match de défenseur central moderne, avec de bons placements, de bonnes interceptions, des relances propres, un sacré défi physique imposé et des montées bien senties. Après un mois de janvier catastrophique, Gbamin confirme à son poste de prédilection et se montre comme une très belle alternative à Landre, dommage que les rumeurs l'envoient déjà ailleurs...

- Note de Romain Pechon : 6/10

Solide et concentré, il a parfaitement maîtrisé Koné tout au long du match. A son discrédit, quelques minutes compliquées en milieu de première mi-temps où il a loupé quelques interventions, mais assez loin de ses buts. Pour le reste, de belles anticipations, une belle présence dans les airs et une qualité de couverture en progrès. Cependant, on attend tous avec impatience le retour de Landre.  

Ahmed Kantari RC Lens 11Ahmed Kantari :

- Note de Thomas Vandaële : 7/10

Très souvent critiqué à tort, le Marocain est pour moi l'homme du match d'hier ! Pour deux raisons : d'abord un match extrêmement solide aux côté de JPG, mais surtout (vous m'excuserez l'expression) il a eu les burnes d'aller tirer le penalty de l'égalisation. Il l'a dit lui-même, il est un cadre de l'équipe et il a assumé son rôle en prenant la responsabilité du penalty, certes bien aidé par Areola. Mais, Lens a besoin d'hommes forts, et quand on voit sa prestation d'hier soir, où il a semblé tenir à lui seul l'organisation défensive du RCL, on ne peut que se réjouir d'avoir un joueur avec un tel mental dans des temps si durs.

- Note de Romain Pechon : 7/10

Unique buteur lensois, il a pris la responsabilité d’aller tirer le penalty obtenu par Coulibaly. Et bien lui en a pris, puisque même si c’est avec réussite, il a inscrit son premier but en Ligue 1 sous les couleurs lensoises. Mais ce but ne doit rien au hasard. Depuis plusieurs matchs, il a tout tenté pour inscrire ce petit but, en étant présent sur chaque coup de pied arrêté, et surtout en se montrant de plus en plus dangereux. Sur le plan défensif, il a été nullement en difficulté et bien aidé par le travail effectué par son latéral gauche. C’est surtout pour l’état d’esprit affiché qu’il mérite toutes nos félicitations. Un vrai guerrier. 

Ludovic Baal :

- Note de Thomas Vandaële : 6/10

Même si Boulenger a fait un travail remarquable en son absence et a rassuré les supporters sur la capacité du RCL à survivre sans Ludo Baal, le retour du taulier hier a fait beaucoup de bien au RC Lens. Des montées bien senties, un réel apport offensif et une véritable présence défensive : ses trois poumons ont parlé, Baal est de retour ! 

- Note de Romain Pechon : 6/10

De retour après deux matchs d’absence, il a débuté la rencontre dans la lignée de sa première partie de saison. Très actif sur le côté gauche, il a combiné avec Valdivia et Nomenjanahary afin de se mettre en position favorable pour centrer en direction de ses attaquants. Défensivement, il n’a eu aucun mal à maîtriser un pâle Ongenda qui décida même de s’exiler à gauche lors du deuxième acte. Encore limite physiquement, il a eu du mal à terminer la première mi-temps et s’est montré moins dangereux en seconde. Mais le patron est bel et bien de retour. 

Jérôme Le Moigne :

- Note de Thomas Vandaële : 5,5/10

Un gros travail dans l'ombre hier. Placé en sentinelle devant se défense, Jérôme Le Moigne a ratissé un grand nombre de ballon hier soir et a rappelé à qui l'avait oublié qu'il est bon d'avoir un véritable capitaine dans une équipe, même dans un football moderne où le statut de capitaine relève plus d'une popularité, d'un nombre de maillots vendus ou d'un calmant pour égo. Le capitaine Lensois arrangue et organise, ne compte pas ses efforts, c'est tout ce qu'on lui demande. Remplacé dès le but Bastiais par Aristote Madiani qui a montré l'étendue de son talent hier soir. Certes, il vendange un centre à la con en toute fin de match, mais comment repprocher un manque de sang froid à jeune joueur plein de talent qui a sur ses épaules beaucoup trop de pression, comme les nombreuses jeunes pouces Lensoises.

- Note de Romain Pechon : 5/10

Chargé de venir donner un coup de main à sa défense afin d’effectuer la première relance, le capitaine lensois n’a au final bonifié aucun ballon. Ses sorties de balles ont été anecdotiques et souvent bien trop lentes. Il demeure indispensable en raison d’un bon placement et d’une qualité de couverture indéniable qui donne de la liberté à ses partenaires. Pour le reste, on attend beaucoup mieux, surtout à la construction. Remplacé par Aristote Madiani, le jeune attaquant formé au club a démontré une belle aisance technique donnant le tournant à son défenseur sur certains rushs, maintenant il doit lever la tête et lâcher sa belle un peu plus tôt. Mais comme on aime si bien le dire dans le football français, il y a du potentiel. 

Wylan Cyprien :

- Note de Thomas Vandaële : 5,5/10

Un match au dessus de ces dernières prestations pour le jeune milieu Lensois. Même s'il a été sur courant alternatif, il a su faire le lliant entre les lignes comme un bon relayeur. Il a d'ailleurs mis les points sur les i dès le début du match en humiliant le pauvre Gillet d'un geste technique remarquable, montrant aux Bastiais que le match au milieu de terrain serait compliqué. Remplacé par Benjamin Bourigeaud qui a tenté d'apporter du concret au milieu de terrain à un moment où Lens poussait à tout rompre pour égaliser.

- Note de Romain Pechon : 6/10

Préféré à Benjamin Bourigeaud au coup d'envoi, il a justifié le choix de l'entraîneur lensois en livrant un bon match. Il aurait pu marquer un nouveau but sur une frappe sèche et puissance si son ancien coéquipier ne s'était pas interposé, repoussant le cuir sur le poteau. Dans l'animation, il a apporté sa justesse technique sans trop en faire. On peut tout de fois regretter un positionnement un peu bas pendant un peu plus d'une heure, il aurait été intéressant de le voir se projeter un peu plus dans la zone du numéro 10. Remplacé par Benjamin Bourigeaud, qui a eu un peu de mal à rentrer dans son match. Des prises de balles hésitantes et des passes pas toujours bien dosées, il réalise une faute "utile" à la suite d'une propre perte de balle, récoltant au passage le seul carton jaune artésien du match. 

Pierrick Valdivia :

- Note de Thomas Vandaële : 5/10

Un peu en deçà vis-à-vis de ses compères du milieu de terrain, il s'est placé un peu plus haut, mais a beaucoup gâché dans le dernier geste. Ça ne retire cependant rien du tout à son travail de sape au milieu de terrain. Il a énormément couru, récupéré beaucoup de ballons, fait un bon travail de relayeur comme Cyprien, mais sa note est un peu en dessous à cause de plusieurs mauvais choix, dommage.

- Note de Romain Pechon : 5/10

Rassuré par le retour de Ludovic Baal dans son dos, il a joué un peu plus haut que lors des deux dernières sorties des Sang & Or. Cependant, il n'a jamais réussi à faire la passe qui fait la différence. Malhreusx avec son jeu long, il a trop souvent ralenti le jeu lors de ses passes courtes. Il y a eu du bien en fin de match quand il s'est plus projeté vers l'avant que ce soit balle au pied ou par le biais d'appels dans les intervalles. 

Lalaïna Nomenjanahary :

- Note de Thomas Vandaële : 5/10

Sur courant alternatif également. Sa fougue et sa vitesse donne de l'impact au Racing, mais face à la résistance Bastiaise, il s'est peu à peu éteint, ne trouvant pas la faille dans la défense. Cependant, il reste un joueur avec du caractère, dont les accélérations font toujours un mal fou aux défenses adverses. Reste maintenant à être plus décisif.

- Note de Romain Pechon : 6/10

Une nouvelle fois positionné dans un rôle de numéro 10 à la pointe du losange, il a en réalité souvent dézonné dans le couloir gauche avec succès. Il a été un point d'ancrage pour Baal et Valdivia dans la construction des attaques côté gauche, mais ce sont surtout ces déplacements entre les deux lignes défensives bastiaises qui ont offert de belles opportunités de passes à ses milieux de terrain. Sa qualité de centre aurait pu faire mouche en première mi-temps sans la maladresse du duo d'attaquants lensois. Son influence a décliné au fil des minutes, alors qu'on aurait pu s'attendre un sursaut lors du passage en 442 à plat peu après l'heure de jeu. 

Adamo Coulibaly :

- Note de Thomas Vandaële : 4,5/10

Il court, il tente, il s'arrache, mais son enchaînement "Je pars de la gauche, je passe au forcing, je crochette du droit, j'allume petit filet opposé" n'est plus une surprise pour ses adversaires. Hier soir, il a tenté de peser, mais n'a pas su apporter ce qu'il fallait pour faire la différence. Dommage, surtout quand on sait le poids de sa présence devant. Il aura eu moins eu le mérite d'épuiser ses adversaires et de provoquer en penalty, prenant du même coup une nomination pour les prochains César. 

- Note de Romain Pechon : 4/10

Depuis plusieurs matchs, Adamo est clairement dans le dur. Il a perdu toute sa confiance devant le but, vendangeant encore une fois deux belles opportunités, surtout il ne fait plus aucune différence dans le jeu. Son repli défensif prête à discussion, alors que sa participation au jeu collectif est quasi nulle. On peut s'en doute expliquer cela par un vrai creux physique, et il serait peut-être temps qu'Adamo aille se reposer un peu sur le banc pour revenir à son meilleur niveau par la suite. A son crédit, il obtient un penalty à la suite d'une grossière simulation. La grosse déception du match. 

Pablo Chavarria :

- Note de Thomas Vandaële : 4,5/10

Le même constat que Coulibaly : de l'envie, mais dans le bon tempo. Il a souvent joué dos au but, tentant de remiser, mais contrairement à ce que l'on pense, c'est très compliqué pour un 9 d'être un bon point de fixation, il n'est vraiment pas donné de savoir jouer dos au but, mais quand ça marche c'est précieux. Dommage pour lui, malgré tous ses efforts, ça n'a pas fonctionné. De plus, il tergiverse trop devant le but, beaucoup trop même ! Remplacé par Malick Seck qui a enfin fait ses débuts en Ligue 1, lui qui est attendu par beaucoup de suporters Lensois tant ses prestations en CFA les emballent. Hier il a eu trop peu de temps sur le pré pour influer sur le match, mais sa chance viendra et on espère qu'il se montrera au niveau.

- Note de Romain Pechon : 5/10

A l'image de son match contre Reims, il a été remuant, intéressant dans son rôle de pivot dos au but, mais toujours aussi peu en réussite dans la zone de vérité. Cependant, sa débauche d'énergie plaide pour lui, et on aimerait le voir plus souvent venir donner un coup de main sur le côté droit afin de poser un vrai dilemme à la défense adverse. En le suivant, elle pourrait ouvrir des espaces pour les milieux lensois, ou bien en lui laisser de l'espace pour se mettre en position favorable pour centrer. Avec sa palette technique, il y a encore de quoi faire bien mieux à ce poste, qui lui semble bien plus naturel que celui de pur ailier droit. Remplacé par Malick Seck, qui n'a pas eu le temps nécessaire pour se mettre en évidence. 

Le coaching d'Antoine Kombouaré :

- Note de Thomas Vandaële : 6/10

 Alors que tout le monde attendait un 4-3-3, il a tenté de créer la surprise avec son 4-4-2 en losange et ne se cache pas derrière son effectif famélique pour se contenter d'un système de jeu basique et inchangé. AK tente des choses, des fois ça fonctionne, des fois un peu moins. Hier avec une bonne pointe, ça aurait très certainement marché, tant le manque de réalisme de la paire d'attaquants est criant. Il a également le courage de lancer des jeunes que l'on attendait pas forcément, comme Madiani, n'hésitant pas à mettre des cadres sur le banc le reste de la rencontre. AK a fait du AK, il s'est encore pris la tête avec les arbitres, sa réputation le précédant, il n'aura pas fallu bien longtemps avant de se faire offrir une place en tribune présidentielle.

- Note de Romain Pechon : 5/10

Un match neutre pour le coach artésien, expulsé en seconde période. Son onze de départ est en passe de devenir classique. Même si on aimerait que Bourigeaud et Guillaume candidatent de nouveau à une place dans celui-ci. Son coaching en match a pu en surprendre plus d'un, les entrées en jeu de Malick Seck et Aristote Madiani aux dépens du jeune attaquant belge s'expliquent sans doute en raison de l'état physique du numéro 19, qui a longtemps été incertain cette semaine. Tandis que, l'entrée de Bourigeaud fut trop tardive pour que le Verratti du Pas-de-Calais puisse vraiment peser sur le match. 

La prestation du SC Bastia :

- L'avis de Thomas Vandaële :

À chier ! Désolé de l'expression, mais hier le SCB vole un point en obtenant un penalty généreux sur leur seule action du match. Certes, le penalty Lensois l'est encore plus, mais au regard de l'envie, de l'archi-domination et du nombres plétorique d'actions, on a envie de dire que ce n'était que justice. Bastia est très limité dans le jeu et devra se reprendre assez vite, faute de quoi ils pourraient se rapprocher d'une zone rouge où ils sembleraient avoir plus leur place que certains.

- L'avis de Romain Pechon :

Les Lensois pourront remercier chaleureusement un Alphonse Areola peu inspiré pour ses retrouvailles avec le public lensois. Déjà peu serein au moment de détourner la tentative de Cyprien, il a tout bonnement offert sur un plateau l'action qui amène le penalty artésien. Devant lui, le duo Squillaci-Peybernes a été très solide, en étant rarement pris à défaut et totalement dominateur dans les airs. Les latéraux ont parfaitement sécurisé leur couloir respectivement, tout en tentant sans réussite d'apporter le danger offensivement. Au milieu, Modesto s'est avant tout signalé par de nombreuses fautes et un pressing intense, alors que Gillet a beaucoup couru mais n'a jamais réussi à se peser sur le jeu offensif de son équipe. Dans les couloirs, Palmieri et Ongenda ont été clairement insuffisants, même si le premier profite d'une erreur de Cavaré pour obtenir un penalty. Boudebouz n'a pas été en mesure de prendre le jeu à son compte, alors que Koné a livré un match exécrable posant de grosses questions sur son statut de joueur pro, tant son QI football est proche du néant.  

Image : DavidB Art-Design

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