Ahmed Kantari : « On se réfugie dans le travail »

Ahmed-Kantari-RC-Lens-02Invité de BeIn Sports ce lundi soir (retranscrit par le site officiel du RC Lens), Ahmed Kantari a répondu aux questions d'Alexandre Ruiz et n'a pas manqué d'évoquer le début de saison fort prometteur des Sang et Or malgré les innombrables soucis extrasportifs de l'été. Et comme d'autres joueurs, le défenseur confirme que le groupe lensois s'enferme dans son travail, sans vouloir se préoccuper de ces problèmes, notamment grâce à Antoine Kombouaré.

L'inexpérience du groupe

« Au sein de ce groupe, on est quelques-uns à avoir une petite expérience en Ligue 1 : moi, Rudy Riou, Ludovic Baal... On essaie de transmettre cela aux jeunes. C'est utile dans les moments difficiles où l'on sait que cela va être compliqué. On sait qu'en Ligue 1, on rencontre des équipes qui mettent beaucoup de pression. Dans ce cas, il ne faut pas paniquer, rester serein. Après, on travaille beaucoup la semaine, et le coach nous met en confiance afin que l'on puisse s'exprimer au mieux, le week-end. »

Une intersaison difficile

« Cela a vraiment été compliqué à vivre. Surtout au début où l'on a vraiment eu peur de ne pas aller en Ligue 1. On s'est dit qu'on n'allait peut-être pas y être, alors que l'on avait fait la fête après avoir réaliser ce qu'il fallait sur le terrain. Ce groupe-là méritait d'aller en Ligue 1. Aujourd'hui, on le constate car nous avons zéro recrue, et les joueurs qui sont là, s'en sortent dans ce championnat. Ce n'est pas un hasard. On a bossé, la saison dernière, et on sait combien c'est dur de s'extirper de la Ligue 2. Ces joueurs méritent d'aller en Ligue 1. A partir du moment où l'on a su que l'on allait disputer cette compétition, on s'est vraiment concentrés sur le travail, sur notre objectif. Le retour du coach nous a fait le plus grand bien. Cela nous a reboosté, et nous a donné une ligne directrice. On se réfugie dans le travail, on se met dans notre bulle pour pour pouvoir bien bosser. »

Le président Gervais Martel

« Tout le monde connaît le côté humain de Gervais Martel. Il a ce club dans la peau. On dit qu'il vit 24 heures sur 24 pour le Racing club de Lens, et ce n'est pas loin d'être vrai ! »

L'effectif lensois

« Il faudrait une recrue par ligne. Le coach le dit souvent : on a dix-neuf joueurs de champ. Aujourd'hui, si l'on a quelques blessés, un ou deux suspendus, cela fait du mal. Après, beaucoup de joueurs ont su saisir leur chance. Comme nous l'a dit le coach en revenant de Corse, c'est une aubaine, pour la plupart, d'arriver et d'être quasiment sûr d'avoir du temps de jeu. Souvent, quand on est jeune, on doit attendre une blessure ou une suspension pour pouvoir jouer. Et ces joueurs ont tout de suite répondu présent. Donc, c'est vrai que, concernant le nombre, il faudrait quelques nouveaux joueurs mais il s'agira peut-être de plus cibler des joueurs d’expérience afin de pouvoir bonifier ce groupe. »

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